Cambrai a ses bêtises, Aix son calisson, Paris sa Tour Eiffel et Biarritz, son charme et son luxe. Mais cela ne suffit pas. Car elle est aussi sportive et connue dans le monde entier pour être la capitale française du surf. Alors, autant le faire savoir et se donner les moyens de cette ambition.
C’est chose faite depuis la semaine dernière avec la présentation de son « plan glisse », carrément ambitieux. « Le temps de rendre au surf ce que le surf a apporté à Biarritz », selon les mots du maire, Michel Veunac.
Ce qu’il faut savoir…
Piloté par Laurent « Pipo » Ortiz, lui-même surfeur, et justement élu conseiller municipal délégué au surf, le plan découle des états généraux du surf, qui s’étaient tenus en octobre à la Cité de l’océan, en présence de 120 participants, tous impliqués.
Quatre axes avaient alors été dessinés : « surf et tourisme », quels engagements surf majeurs pour la ville ? « surf et culture » avec l’idée de mettre en place des expositions dédiées au surf et à son histoire ; « surf et aménagement » listant les infrastructures surf de Biarritz, et enfin un volet socio-éducatif, avec l’organisation du monde associatif biarrot et le surf scolaire.
Car le surf à Biarritz, ce sont 6 clubs, 10 écoles, 1.200 licenciés (soit une licence sur 10 en France), un Pôle France, des champions et des centaines de surfeurs, locaux ou de passage.
Autant donc doter ce petit monde d’infrastructures à la hauteur des enjeux ; ainsi l’établissement des bains de la Côte des Basques devrait à l’avenir devenir un centre retraçant l’historique du surf, car ce sport est autant une discipline qu’une culture. D’autant que les Championnats de France se tiendront dans la ville du 17 au 25 octobre, avec les meilleurs des meilleurs, soit 400 surfeurs attendus.
Des mots, rien que des mots ? Pas sûr, car Biarritz tient avec son plan surf une sacrée bonne idée, qui devrait lui donner un coup de fouet et de jeunesse. On n’attend que ça !