Dimanche, ce sera le 127e Grand Prix de Pau Biraben Foie Gras, rendez-vous phare qui donne un coup de projecteur sur un ensemble dédié aux courses tout à fait exceptionnel. En effet, l’hippodrome palois (inauguré en 1842), classé Pôle National, se situe au 2e rang français après Auteuil pour les courses à obstacles avec son meeting d’hiver. Et de l’autre côté de la rocade, se trouve le 2e centre d’entraînement français derrière Chantilly et devant Maisons-Laffite, avec plus de 1.000 chevaux en pension pendant les courses et 800 tout au long de l’année.
Des courses et des animations sont prévues dimanche à partir de 13h15, ave une entrée gratuite.
Dans le bassin de l’Adour, la filière équine tient une place privilégiée et souvent mal connue, avec une multitude d’hippodromes, deux haras nationaux et de très nombreux éleveurs de grande réputation. Quant au domaine de Sers, il est très prisé des meilleurs entraîneurs français comme Jacques Ortet, Jean-Claude Rouget et Jean-Pierre Totain.
Dimanche, des animations accompagneront les courses : des jeux en bois, des jeux de hasard, des jeux de mémoire, des dédicaces avec les rugbymen de la Section Paloise, une ferme avec une trentaine d’animaux, des magiciens, des micro-spectacles, du maquillage, des baptêmes à poney, etc.
La filière cheval de la région devrait mieux être mise en valeur. On ne sait pas ce qu’elle représente et pourtant elle est très importante en termes d’emploi et de retombées économiques.
Le Grand Prix de dimanche est un rendez-vous important, même pour ceux qui ne sont pas passionnés de cheval. Beau spectacle, beaux chevaux, super cavaliers