Dans sa dernière conférence de presse, François Hollande a relancé le projet de réduire le nombre de régions en France. Il faisait référence à une étude qui prévoyait le passage de 22 à 17 régions en France métropolitaine, dans laquelle notamment l’Aquitaine était fusionnée avec Poitou-Charente, comme l’a souligné Thierry Mandon, porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale.
L’objectif serait de donner plus de puissance aux Régions, mais aussi de réduire les effectifs. Actuellement, 80.000 personnes sont employées dans les Conseils régionaux.
Autre piste de travail, la fusion des grandes métropoles régionales avec les Conseils généraux comme l’a déjà mis en route Lyon. « Là où il y a une métropole forte et là où il y a un département, on fait converger les deux », a déclaré Thierry Mandon. D’autres experts préconisent plutôt une fusion des Départements avec leur Région. Bref, la pression monte autour de ce qui pourrait être un véritable Big Bang des collectivités territoriales. A moins que la classe politique décide de cacher ces réformes sous le tapis.
Il est clair qu’il faut supprimer des collectivités locales. Par moment, on a l’impression qu’il y a 5 ou 6 organisations qui s’occupent du même dossier
On n’y comprend plus rien dans tous ces projets. Cela devient délirant. On ne peut pas changer de politique tout le temps. Si l’on faisait cela dans les entreprises… vous imaginez le résultat ?
Pas d’inquiétude. Jamais les élus ne voteront des textes qui réduisent leur nombre. Car, il n’y a pas que le nombre de fonctionnaires qu’il faut faire baisser
Ce sont les élus du “haut” qu’il faudrait éclaircir. Les élus locaux sont proches de leurs électeurs et ont encore leur confiance (cf le dernier baromètre).
En éloignant les politiques de plus en plus loin de la base, on risque de perdre le peu de confiance qu’il reste en la politique.
Une fusion Aquitaine / midi pyrénées est le plus logique de loin … sur tous les aspects economiques, sociaux, culturels etc…déjà dans l’agro alimentaire il y a des rapprochements au niveau institutionnel alors il faut aller au bout et vite tout en gagnant de vraies compétences, de vrais mutualisations et de vrais budgets.