Quatorze entreprises réparties sur l’Europe. Vingt-et-une sur le monde. Mais Coveris a un solide point d’ancrage à Soustons, dans les Landes, avec quelque 130 employés. Plus exactement, il faudrait parler de Coveris Global Rigid, fabricants d’emballages plastiques rigides.
Vous ne connaissez pas ? Oh que si…
Votre petite salade traiteur achetée au supermarché est enfermée dans un de ses récipients plastiques. Ou la Pastabox que vous ferez réchauffer au micro-ondes, sans oublier vos petites saucisses Knacky ball, également pour le micro-ondes et dont on imagine qu’elles accompagnent nombre de vos apéros. Ou alors le sac de croquettes pour Médor et Mistigri.
Nous allions oublier les yaourts, ceux qui font du bien à vos intestins, mais si, ouvrez votre réfrigérateur, ils sont là, devant vous, et vous n’y prêtiez plus attention, tellement ils sont naturels dans les usages de consommation moderne.
Avec des pots dits “thermoformés”. Avec couvercle injecté. Des pots duo smart. De véritables innovations technologiques sur pattes. Puisqu’il faut des contenants résistants aux intrusions de type UV, H2O, qui soient isolés thermiquement et micro-ondables (pas pour les yaourts, non, toujours pas !).
Le CDI Coveris n’est pas un contrat d’embauche chez eux, mais un Centre d’Innovation et de Développement, où l’on crée l’emballage jusqu’à sa réalisation. Où sont mises en adéquation les compétences, l’infrastructure, des équipements ultra modernes (imprimante 3D, showroom, studio de design, etc…).
Les chiffres 2013 suffisent à situer le niveau de performance de l’entreprise. 43.7 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 51% à l’export. Un groupe qui compte au total 3000 personnes et dont le chiffre d’affaires monte à 730 millions de… dollars !
À moins d’être particulièrement bilingues, pas la peine de faire un grand détour par leur site internet car là, la vocation internationale est pleinement assumée avec un site purement anglais.
On est loin de la petite société, inaugurée en 1983 par un certain François Mitterrand sous l’enseigne Monoplast. Désormais, la petite entreprise qui a beaucoup grossi, continue de s’ancrer solidement sur notre sol du Sud-Ouest tout en pensant développement durable.
Pour preuve, sa mise en place d’une filière courte par une collaboration avec Regene Atlantique, la filiale du Pôle recyclage de Sita à Bayonne, et du plastique fantastique recyclé sans cesse.
Certains qu’après la lecture de cet article, vous ne regarderez plus votre bouteille plastique d’eau minérale du même morne regard blasé…