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Philippe Goulliaud

Le 20 Mar. 2015

Du Figaro et de… Mesplède

Si vous êtes lecteur du Figaro (le quotidien, pas la pièce de Beaumarchais), vous connaissez certainement le nom de Philippe Goulliaud. En tant que rédacteur en chef, et chef de son service politique, il est depuis plus de trente ans le témoin lucide et détaché de notre vie politique.

Mais ce que l’on ignore, c’est qu’il est aussi originaire de Mesplède, où il retourne le plus souvent possible.

Ce qu’il faut savoir…


goulliau1Mesplède, dans le canton d’Arthez-de-Béarn, ses 322 habitants, son église Saint-Germain d’Auxerre, ses ruisseaux de Clamondé, de Lesclauze, de Chaurou et de Louru, tel est le cadre de son enfance, ou plutôt des vacances qu’il passait dans le village de sa mère, qui porte haut un nom bien béarnais, Laclau-Sicabaigt.

Tiens, Laclau, cela nous évoque l’ancien champion de France de rugby, joueur de la Section, dans les années vingt. Sans étonnement, il s’agit de son oncle.

 


FIGAROMais c’est dans le journalisme que Philippe s’est fait lui aussi un nom. Presque par hasard, après une maîtrise de droit et une licence d’Histoire, il entre à l’Agence France Presse comme stagiaire, le temps de lui donner goût au métier.

Cinq ans plus tard, en 1983, il est intégré officiellement à l’AFP tout d’abord en tant que « séancier » à l’Assemblée nationale, ce qui consiste à s’ingurgiter des séances et des séances de discours plus ou moins passionnants et à les rendre plaisants au lecteur, puis au service politique.

 


goulliau2Nous sommes alors en pleines années de la Mitterrandie au pouvoir, des attitudes bravaches de Georges Marchais, de l’ascension de Jacques Chirac.

Celui-ci, parvenu au pouvoir, lui concèdera un bureau à l’Elysée, en tant que correspondant permanent, de l’AFP tout d’abord, puis du Figaro, qu’il a rejoint en 2005.

 


GOULLIAUDAujourd’hui à la tête de son service politique, et d’une équipe de treize journalistes, il sait qu’un jour pas si lointain, il quittera la fièvre de la politique nationale pour se poser dans sa vielle maison de famille, qu’il a patiemment restaurée et s’adonnera à une passion peu exercée à Paris, le jardinage.

Mesplède l’attend.

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