La bretelle de Louey. Ce pourrait être le titre d’un vaudeville, d’une pièce de théâtre de boulevard, façon Courteline ou Feydeau, mais hélas, pour les commerçants concernés, il n’en est rien, et l’affaire ne les fait pas rire du tout.
Tout commence au moment des travaux engagés sur la RN21. A l’époque de la mise en deux fois deux voies, il semble que le maintien de la fameuse bretelle de Louey n’ait pas été évoqué, dixit l’Etat qui rechigne donc considérablement à financer désormais le projet. D’autant que toujours selon lui, elle n’est pas si utilisée que ça.
Ce qu’il faut savoir…
Faux, répondent les commerçants concentrés en association (Abac : association bigourdane des artisans et commerçants), qui constatent un ralentissement de leur activité de 5 à 10% depuis que de bretelle, il n’y a plus.
Soucieuse d’apaiser un climat tendu, la préfete des Hautes-Pyrénées, Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc a donc organisé une concertation basée sur l’apaisement, en compagnie de la CCI, du Conseil général, des acteurs de l’Etat, des divers élus du coin, et des associations commerçantes.
Proposant que le Conseil général ou la Communauté de communes d’Ossun (CCO) portent le projet, et financent eux-mêmes la bretelle de la discorde. Et de saisir le Préfet de Région en ce sens, sachant que la décision finale, malgré toute la bonne volonté du monde, reviendra toujours au ministère.
Côté CCO, on ne s’est pas sentis aptes du tout à porter le projet, mais Michel Pelieu, président du Conseil général, s’est dit prêt à se substituer à l’Etat, à condition d’une sérieuse simplification technique, administrative et d’une révision des prix à la baisse, car les chiffres avancés d’un budget oscillant entre 1,2 et 1,4 million d’euros lui semble (à lui aussi) un peu surévalué.
La bataille, pardon la bretelle de Louey devrait donc avoir lieu. Pièce en plusieurs actes, à suivre.
Vous avez dit burlesque Oh que oui mais pas pour nous commerçants et artisans qui oeuvront tous les jours pour sauvegarder nos entreprises ainsi que les emplois induits surtout dans un contexte économique difficile certains d’entre nous ont purement et simplement déposé le bilan , d’autres sont en sursis alors vous comprendrez que -10% voir -20% pour d’autres de chiffres d’affaires en moins cela ne nous réjouit pas . L’ABAC n’a jamais été contre la rocade, nous voulons simplement la réouverture de la bretelle et pouvoir vivre de nos entreprises ainsi que de pérenniser nos emplois et la vie de nos salariés. Dans les jours a venir la décision finale sera prise, nous pensons qu’elle sera positive compte tenu que ce dossier est porté et soutenu par l’ensemble des élus ainsi que Mme la Préfète .
LAURENTIN Président de l’ABAC ( Association Bigourdane des Artisans et Commerçants de la RN 21 )