Elle porte un nom de général des albums de Tintin, mais ne va pas tarder à se faire un prénom. Julie Alcaraz, puisqu’il s’agit d’elle, originaire de Bayonne, est une jeune fille bourrée de talents. La preuve, jusqu’à il y a peu, elle ne savait pas si elle devait choisir le violoncelle, le chant ou le piano.
C’est finalement cette dernière discipline qui l’a emporté et qui devrait l’amener très loin dans les années qui viennent.
Ce qu’il faut savoir…
C’est à l’âge de sept ans qu’elle intègre le conservatoire à rayonnement régional, dans la classe de Sylvie Rambaud. Le temps de faire ses gammes, puisque on la retrouve auprès d’Olivier Gardon au CRR de Paris, avant d’intégrer le Conservatoire supérieur de musique et de danse de Paris, dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson, qui a l’œil.
Et, bien qu’elle ne soit encore qu’une élève, elle donne concerts sur concerts. Ainsi au Japon en 2008, ou à l’Athénée de Bordeaux, au Temple de Pau ou à Paris, au théâtre de l’Ile Saint-Louis ou au Grand Palais. Suivront l’Espagne, le Portugal, la Roumanie.
Naturellement, une telle pépite se fait repérer. C’est ainsi qu’on la vit travailler avec des pianistes concertistes renommés, tels Jacques Rouvier, Prisca Benoît, Brigitte Engerer, Marie-Françoise Bucquet, Abdel Ramhan el Bacha ou Dominique Merlet.
Rien d’étonnant donc qu’elle se voit décerner un quatrième prix de la Fondation Cziffra en ce début d’année.
Julie Alcaraz, vous vous souviendrez ?
Aussi belle que sa mère était à son âge!! et visiblement talentueuse pianiste, je crois que son père jouait de la guitare tout jeune!