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Histoire et tradition

Le 05 Mar. 2015

Un nouveau chêne pour Guernica, symbole des libertés basques

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Ce lundi 2 mars, à 13 heures, c’est un événement très symbolique et fort qui a eu lieu à Guernica, en Biscaye. En effet, le lehendakari, Iñigo Urkullu a assisté à la plantation du tout nouvel Arbre de Guernica, symbole des libertés basques.

Le nouvel arbre est un “frère” du précédent chêne, ayant succombé cet hiver, et n’a “que” quatorze ans. Il est surtout un fils du “mythique exemplaire”, l’arbre d’origine qui était à la Casa de Juntas du Parlement de Biscaye, et avait miraculeusement résisté au bombardement tristement célèbre de la ville en 1937.

Ce qu’il faut savoir…


guernica1Le petit nouveau a grandi dans la zone montagneuse d’Arratia, parmi des centaines de congénères de la même descendance tout historique et soigneusement chouchoutés. Un peu partout sur les cinq forêts de propriété forale de la Biscaye, sont plantés des milliers d’autres “exemplaires”, à la même prestigieuse ascendance.

L’élu entre tous a été transplanté ce lundi dans le cadre d’un acte institutionnel à la Casa de Juntas pour, à son tour, devenir ce symbole cher aux Basques.

 


guernica3L’arbre de Guernica entre ainsi dans le XXIème siècle, du haut de ses quatre mètres. De là, il devra résister à la pollution, au manque d’oxygène, des fléaux parfois plus difficiles à surmonter qu’un bombardement, ironie de l’histoire !

Comme le frangin, précédent chêne en exercice, avait succombé à un manque de drainage des eaux sur ses racines, on a pris un soin particulier pour que cette fois, le petit nouveau n’ait pas à succomber à un aléa du genre. De nombreuses analyses du sol ont été réalisées.

 


guernica2Du coup, l’élu comptera sur une terre, mélange de son bois de naissance d’Arratia, de sable et de compost sur plusieurs couches. Des canalisations feront le reste, de façon à ce que l’eau ne stagne plus trop dans les racines du jeunot. On veillera en outre à ce que ses racines bénéficient de davantage d’espace horizontal.

Donc lundi 2 mars, à 13 heures, à Guernica, on a pu crier : “Le chêne est mort, vive le chêne !”

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