‘est le 1er octobre 2014 que Marie-Chantal Brochet a pris ses fonctions de directrice de l’usine Turboméca à Bordes, en remplacement de Jean-Marc Duboué. En plein bras de fer syndical. Ce qui n’a pas eu l’air de la traumatiser spécialement.
Une unité de production béarnaise qu’elle connaissait déjà bien pour y avoir exercé comme responsable des ressources humaines entre 2002 et 2006. Une fonction déjà menée également chez Messier à Bidos, toujours pour le groupe Safran. Et dans ressources humaines, il y a “humain”, un mot qui lui tient à coeur.
Ce qu’il faut savoir…
Le groupe Safran puisqu’on en parle, où elle est entrée en 1981, une paille. Elle, c’est l’assurance tranquille que les femmes ont leur place dans le monde de l’industrie, et peut-être même davantage d’atouts que les hommes, en raison de leurs qualités d’écoute et de leur sensibilité (n’ayant rien à voir avec de la sensiblerie, on ne le répétera jamais assez).
Une femme qui, par son parcours, montre aussi que les grands groupes, tels que Safran, sont parfois disposés à laisser des postes à responsabilité au genre féminin.
Une incitation que Marie-Chantal Brochet souhaiterait aujourd’hui transmettre aux jeunes filles, avant qu’elles n’entament leurs carrières. Oui, le monde de l’industrie peut aussi leur être ouvert !
Une conviction qu’elle a transmis à sa propre fille, Bénédicte, la trentaine fringante, à la tête de la Stud à Dieppe, gérant les transports urbains, après avoir oeuvré dans le ferroviaire.
Dans la famille, on aime les contre-courants pour les femmes, on assume et on y réussit, apparemment.
Mais maman Brochet, ayant découvert le Béarn par amour, ou pour suivre son conjoint, porte haut les valeurs de la femme dans l’industrie, et compte bien changer les choses…
Alors, chiche les filles ?