Déjà, en 1578, celui qui n’était qu’un étang avait son propre écosystème, et l’on relevait alors des nécessités d’oxygénation de ses eaux, avec un ensablement au Sud, et de la vase ou du limon au Nord.

Avec le temps et beaucoup d’attention, les contraintes ont été prises en compte. Mais la SPSH40, forte de ses 450 membres, continue dans ses études de se préoccuper de l’ensablement permanent dû aux marées montantes, avec dragages réguliers et tout le toutim.

La semaine dernière, une réunion d’information initiée par la SPSH, rassemblant plus de deux cents personnes, le maire d’Hossegor, Xavier Gaudio, le président du Sivom, Jean-Pierre Dufau, ainsi que le Sydec, présidé par Arnaud Pinatel, a permis de faire un point, essentiellement axé sur les opérations de désensablement et la lutte contre la pollution.

Et comme toujours, c’est l’argent qui est au coeur des débats, et la nécessité que la crise actuelle ne serve pas de motif à retarder certains travaux urgents autour du Lac. Le sable certes, mais aussi la pollution, en raison d’une non-séparation des réseaux pluviaux et des égouts.

Or ce dernier point coûte cher, et nécessite l’union de tous pour parvenir à une solution “durable”. En tout cas, la forte mobilisation autour du Lac et de ses enjeux, rassure. Il est loin d’être abandonné au temps et à ses usures.

Y a pas l’feu au lac, mais urgence tout de même.

Informations sur le site Internet de la Société de propriétaires à Soorts-Hossegor