Franchement, on adore littéralement ce genre de personne autant que ce type d’initiatives. Peut-être parce qu’à la Rédac’ de PresseLib, il y a un paquet d’animaux qui traînent dans les pattes de leurs maîtres, mais pas seulement.
On vous raconte…
L’histoire, c’est celle d’Alexandra Malaty, trentenaire, qui a tout lâché d’un bon job dans les relations publiques, pour venir s’installer sur la Côte landaise, où elle vend une partie de l’année, les “crêpes, gaufres et churrroooooooosssssss, chouchous et beignets, ils sont bons mes…” (ah, sentez l’odeur des embruns, la chaleur du soleil sur votre peau dénudée, oups, on s’emballe).
Oui mais voilà, l’été ne dure pas longtemps dans notre beau Sud-Ouest, et Alexandra qui ne se limite pas à une seule passion, cherchait à exprimer celle qu’elle voue aux animaux.
Et le constat s’est imposé au bout de deux ans de réflexion : un site de “bourse d’échanges” d’animaux. Le principe est simple : plutôt que d’embêter tata Huguette qui ne va jamais leur donner les bonnes croquettes, la frangine qui hait les animaux, le cousin allergique aux poils de chats, ou le voisin qui va carrément oublier de les nourrir, autant s’adresser à des personnes autour de chez vous, aimant aussi les animaux et en possédant, qui demain, pourront avoir recours à vous en “échange”. Le site www.animalkeepers.fr était lancé.
Mais ici, les réseaux sociaux et autres “interneteries” n’ont qu’une place limitée. Ils servent, au sens noble du terme, à connecter des personnes qui ne se seraient pas rencontrées autrement.
On se rencontre au préalable, on voit si ça va coller et si votre Mistigri va bien s’entendre avec le gros Médor. Ensuite, vous préparez votre valise et Mistigri la sienne, avec son chouchou (pardon, son joujou), sa terrine en sauce, sa gamelle, et hop, c’est parti pour un week-end chez Médor.
Et quand le papa de Médor partira en vacances, même système dans l’autre sens. Un peu comme une garde alternée, hormis qu’ici pas besoin de divorcer, de payer des frais exorbitants d’avocat, et pas de dispute en perspective (encore que ce dernier point, peut-être… Enfin bon, comme chien et chat).
Si le système existe chez les anglo-saxons et même en France dans les grandes villes, il est souvent payant, et pas donné. Tandis qu’Alexandra a imposé un ton nouveau : la gratuité. Qui va de pair avec l’échange. On vous dit : une jolie personnalité et une belle initiative. Comment on dit “bravo” en chien, en chat, en poule, ou en furet ?
PS : Animal Keepers est aussi sur Facebook, à vos souris (pardon minette), attention, likez : www.facebook.com/animalkeepers.fr