Le problème d’installation des agriculteurs en Soule n’est pas une de ces préoccupations nouvelles pour la Communauté de communes Soule-Xiberoa, émergée d’on ne sait quel béret basque, mais bien un vieil et profond objectif.
Déjà, en 2005, ils avaient reçu de l’étudiante à l’Isara de Lyon (non, rien à voir avec la boisson éponyme, l’Izarra, simple phénomène hasardeux !), Emilie Salvi, un rapport de fins d’études complet (et fort instructif) dont le titre disait tout l’enjeu du sujet : “Agriculteur en Soule : un métier attractif ?”, sous-titré “Facteurs de renouvellement des exploitations souletines”.
Et puis, en 2015, passage à l’acte très concret avec la création de EtxalteLab, un projet de pépinière agricole.
Ce qu’il faut savoir…
EtxalteLab fonctionne sur le même principe que les pépinières d’entreprises, d’artisanat ou de services. Ici, la Communauté de communes devient propriétaire de fermes sur lesquelles elle accueille des porteurs de projets, dixit l’engagement annoncé sur www.soule-xiberoa.fr, à la fois pour apprendre le métier de chef d’exploitation, trouver des débouchés et s’insérer dans le tissu économique et social local.
Des obligations déjà évoquées à l’époque par Emilie dans son rapport. Comme sur les autres modèles de pépinières d’entreprises, EtxalteLab fera bénéficier à ses jeunes agriculteurs de loyers réduits, d’un accompagnement personnalisé, de préparation à l’envol et de fermes à reprendre.
D’ores et déjà, deux projets vont être portés en Soule, qui accueilleront entre 2 et 4 candidats à l’installation, notamment en maraîchage et élevage. Les investissements sont déjà programmés.
Donc, y a plus qu’à… Au moins, à l’Isara de Lyon (non, on vous a déjà dit que non, aucun rapport !), le travail d’une étudiante n’a pas été inutile, et n’est pas tombé aux oubliettes !
Bravo.