Pour l’instant, ils sont 76 monuments (dont 33 en Midi-Pyrénées) et 7 portions de chemins à être inscrits depuis 1998 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco sous le titre officiel de “Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France“.
Or, la bonne nouvelle a été lancée par le maire d’Auch, lors de l’inauguration des nouveaux locaux de l’Office du Tourisme de la ville. Il se pourrait bien que la ville d’Auch, et notamment sa cathédrale Sainte-Marie, obtiennent très bientôt un nouveau label dans le cadre culturel des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle par l’Unesco.
Ce qu’il faut savoir…
Preuve que davantage qu’une bonne nouvelle, c’est quasi une certitude, c’est que la ville a déjà incorporé le budget consécutif à l’obtention du label dans ses prévisions financières, au titre des travaux à prévoir.
La cathédrale Sainte-Marie est déjà classée aux monuments historiques depuis 1906, et au patrimoine mondial de l’Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Mais cette fois le label la classerait dans le cadre culturel.
Une nuance, pas si mince qu’il n’y paraît. Car, au-delà du bâti (et la cathédrale Sainte-Marie, avec ses dix-huit verrières signées Arnaud de Moles, et ses 21 chapelles a de quoi y figurer allégrement), l’Unesco tient à prendre en compte aussi la dimension immatérielle dont le support demeure vivant.
Par les traditions, récits et légendes qu’il véhicule, la solidarité et l’hospitalité qui s’y expriment, les sentiments de dépassement de soi et de plénitude que la marche sur le “chemin” provoque souvent et qui placent ces monuments ou itinéraires jacquaires comme un patrimoine pérenne et vivace.
En tout cas, hors de l’obtention pure du label en question, c’est toute la portée touristique, promotionnelle et jacquaire qui sera valorisée encore une fois, autour de Auch et sa cathédrale.
Forcément un bon point, et une bonne nouvelle pour la capitale gersoise. Ainsi que son tout nouvel Office du Tourisme.