Sir Richard Branson, le boss de Virgin, ne se contente pas d’être milliardaire (261e fortune mondiale). Il a aussi des idées. Ceci peut-être à cause de cela.
Son dernier projet ? Envoyer d’ici à 2018 une flotte de petits satellites afin de permettre un accès à Internet dans les zones les plus reculées du monde.
Une initiative méritoire, d’autant que Arianespace et Thales seraient intéressés à sa réussite.
Ce qu’il faut savoir…
Dans la pratique, ces satellites pèseraient chacun une centaine de kilos, avec un premier déploiement de 680 appareils, mis en orbite à 1.200 kilomètres d’altitude, soit la moitié des engins – 1.235 – tournant autour de nos têtes. (Ndlr : bientôt, l’espace va ressembler à la place de la Concorde à 18 heures.)
À la manœuvre Greg Wyler, le fondateur d’un opérateur de satellites de télécommunications ayant travaillé pour Google et comme associé le géant des télécoms Qualcomm.
Première étape nous concernant directement, le milliardaire s’est déplacé en personne à Paris présenter son idée à Geneviève Fioraso, notre secrétaire d’Etat en charge de l’Espace et aux dirigeants d’Arianespace, d’Airbus Defence & Space et de Thales Alenia Space.
Avec Ariane, Soyouz et Vega, la France dispose de trois lanceurs fiables, de quoi assurer pour Toulouse et la région des retombées économiques non négligeables.
À propos d’argent, le projet sera-il rentable ? Pas sûr, à moins qu’il ne permette d’offrir un Internet rapide à bord des avions de ligne, des paquebots, des navires marchands, des plates-formes pétrolières.
Une certitude, ça bouge dans le domaine satellitaire, puisque Google appuyé par un fonds d’investissement mène un projet parallèle, le SpaceX et aurait déjà levé à cette intention un milliard de dollars.
Là, on parle d’un lancement de 700 petits satellites, en orbite moyenne. Mais rien ne dit que Google ait l’idée d’y associer Arianespace…