Leur mission : analyser et prévoir l’océan, ainsi qu’affirmé dans leur slogan de présentation. Et s’ils n’ont pas les pieds dans l’eau, puisque positionnés à Toulouse, Mercator Ocean relève les défis de protection des océans.
Ils se sont imposés depuis janvier 2001 comme le centre français d’analyses et de prévisions océaniques, mettant en condition opérationnelle le “Systeme Mercator”.
Et ce ne sont pas de petits amateurs que les actionnaires de Mercator Ocean.
Que l’on en juge…
Sont associés dans cette aventure : le CNRS (Centre national de la recherche xcientifique), l’Ifremer (l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer), l’IRD (Institut de recherche pour le développement), Météo France, et le Shom (Service hydrographique et océanographique de la marine).
Et là, c’est une vraie mission d’envergure qui leur est confiée par l’Union européenne. Un contrat à 144 millions d’euros pour développer un véritable service européen de prévisions à l’échelle du globe.
Le programme en question est intitulé “Copernicius” et débutera en avril 2015. Une information quotidienne et régulière de l’état physique et biogéochimique de tous les océans du globe, en surface comme en profondeur, mais aussi la surveillance des courants, de la salinité, de la hauteur de mers, de la glace de mer, de la couleur de l’eau, de la chlorophylle, etc.
Autant dire que ça ne va pas chômer chez Mercator Ocean. Pas tout à fait une première cependant pour les Toulousains qui avaient déjà développé en 2009 le projet européen de recherche “MyOcean”.
Le film américain en noir et blanc, de 1953, titrait “Tant qu’il y aura des hommes” (From Here to Eternity). On pourrait rajouter : “tant qu’il y aura des hommes de bonne volonté, nos océans seront sauvés”.