Souvenez-vous, en mars dernier, nous vous parlions de la société Nataïs, leader du pop-corn, basée à Bézéril (Gers) dans un article titré malicieusement : “Urgent, pop-corn cherche champ de maïs pour s’éclater”. Où nous vous parlions de la nécessité pour l’entreprise de trouver rapidement 600 hectares de terrains dans le Sud-Ouest pour consolider leurs ressources.
Quelques mois plus tard, les voilà qui renouvellent leur opération auprès d’agriculteurs du Sud-Ouest, et cherchent à instaurer des contrats avec ceux du Gers, certes, leur terre, mais aussi en Dordogne, dans le Tarn, le Tarn-et-Garonne, les Landes, la Gironde, ou le Lot-et-Garonne.
Ce qu’il faut savoir…
Et ils embauchent aussi des ingénieurs fraîchement diplômés dans le secteur agroalimentaire pour rejoindre leurs équipes. Car Nataïs marche fort, très fort. Tel le pop-corn au micro-ondes qu’il commercialise, on pourrait même affirmer qu’il “explose”.
Pour preuve, un chiffre d’affaires en 2014 de 41 millions d’euros.
Et si, toujours dans notre article de mars 2014, nous évoquions l’ouverture d’une filiale Nataïs en Afrique du Sud afin de répondre à leurs besoins en volume, on sait désormais que le leader européen du pop-corn voit loin, plus loin.
Ainsi, le Japon, le Moyen-Orient, le Vietnam ou la Turquie, les pays du Golfe et d’Asie seraient dans leur viseur. D’ailleurs, les revendeurs de ces pays sont également les bienvenus.
Manière de jouer la carte de l’agrandissement à tous les niveaux, Nataïs se lance en 2015 dans la construction de silos afin de stocker et conditionner quelque 12.000 tonnes de maïs, sur le site de Bézéril.
Pour résumer, c’est l’éclate totale, comme dirait le jeune pop-corn !