En matière de santé, le défi de demain semble neurologique. Les maladies d’Alzheimer, de Parkinson, la sclérose en plaques, le stress post-traumatique, les addictions mais aussi l’ensemble des maladies neurologiques ou neuropsychiatriques. Il y a du boulot !
Mais aussi des volontés, une recherche active, des avancées, et des réalisations concrètes.
Ce qu’il faut savoir…
Ce n’est pas sans une émotion palpable que la première pierre du Neurocampus de Bordeaux a été posée dans la grisaille du mois de novembre.
Un lieu qui sera vite rebaptisé “L’école des neurosciences de Bordeaux” et qui apparaîtra, à n’en pas douter, comme une véritable référence en la matière.
Le Neurocampus devrait ouvrir à l’été 2016. La Région y a beaucoup investi, le gros des 65 millions d’euros nécessaires, avec 7 millions venus des fonds européens. De ces sommes, 45 millions iront aux instituts de recherche, et 20 à l’accompagnement des équipes.
Car le “plus” de ce Neurocampus, c’est de créer un lieu unique, fédéré, où l’on ira “de la paillasse du labo de recherche” au “lit du patient”. Ce qui sera aussi un pont entre la science fondamentale et la science appliquée, le tout en relation avec le malade.
Ici se mêleront donc les scientifiques, les médecins, les chercheurs d’envergure internationale, et des start-up capables d’élaborer les thérapies de demain.
Et s’il reste encore beaucoup de tubes à essai sur la paillasse, l’espoir est toutefois au bout de la recherche car on commence, par exemple, à comprendre les mécanismes qui conduisent à la mort des neurones dans la maladie de Parkinson.
Bordeaux, centre international du cerveau, et regroupant les plus grands cerveaux internationaux, beau pari sur l’avenir… Y en a là-dedans !