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Pétrole conventionnel et de schiste

Le 02 Déc. 2014

La guerre de l’énergie fait dégringoler le prix du brut

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Ces derniers jours, les prix du pétrole se sont effondrés en raison de la décision de l’Opep de maintenir un niveau de production très élevé : 30 millions de barils par jour.

Avec une offre surabondante et une demande faible en Europe et en Chine, les cours de l’or noir ne peuvent que continuer leur chute.

En fait, l’organisation des pays producteurs  de pétrole, sous l’influence des représentants du Golfe, veut ainsi contrer le développement du pétrole de schiste.

Ce qu’il faut savoir…

OPEPE 2Fort de leur position majeure (un bon tiers de l’offre pétrolière mondiale), les producteurs du Golfe poursuivent un véritable bras de fer avec les Etats-Unis, leaders du pétrole de schiste, pour tenter de freiner l’exploitation avec un baril bas.

De même, leur objectif est de dissuader d’autres pays, comme la Chine et la Russie, de mener des recherches importantes pour se lancer dans l’aventure de ces nouveaux hydrocarbures.

 


PL ESSENCERésultat, à Londres, le baril de Brent est passé sous le seuil des 70 dollars pour la première fois depuis cinq ans. Du coup, les prix à la pompe ont déjà baissé de 5% depuis juin en France, et le mouvement va se poursuivre.

Cependant, les automobilistes ne vont pas profiter pleinement de la dégringolade du brut (-30%), en raison de la politique de lissage des fluctuations des prix. Mais aussi parce que la matière première ne représente que le tiers du prix des carburants.

 


OPEPC’est aussi une bonne nouvelle pour les pays occidentaux, parce que cette baisse génère très directement du pouvoir d’achat. Cependant, elle pourrait accélérer la menace d’une très redoutée déflation.

Les transporteurs et les compagnies aériennes sont les principaux gagnants de cette situation. Tandis que les groupes pétroliers ou parapétroliers font le dos rond et perdent des positions en bourse.

 


 

PETROLESur le plan international, plusieurs Etats producteurs souffrent terriblement et particulièrement le Venezuela, où le groupe français Total est très implanté. Ce pays est en grande difficulté financière au point que l’on redoute de plus en plus le défaut de paiement.

Enfin, les matières premières sont largement impactées. On enregistre une chute significative des métaux industriels (cuivre, aluminium, plomb, nickel et zinc) et des oléagineux servant notamment à la fabrication d’agro-carburants (soja, colza…).

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