Le port de plaisance est plein, je répète, le port est plein. Eh oui, plus la moindre pichenette de place pour rentrer une barque sur le port de Hendaye.
D’autant que ça y est, le Conseil municipal – avec l’accord aussi du Conseil général – vient d’autoriser l’extension tant souhaitée par la marque Tribord, de Décathlon. Ils ont droit à deux niveaux pour une extension de 1.550 mètres carrés sur leurs 546 mètres carrés actuel de plancher.
Ce qu’il faut savoir…
Pour l’instant, ils régleront une redevance supplémentaire de 8.190 euros par an. Dans 25 ans, à la fin de la période d’amortissement, ce sera du 21 euros le mètre carré de surface de plancher. Indexée, bla bla bla, sur l’indice des loyers commerciaux. Bref !
Le port de plaisance est donc officiellement occupé à 100%. Les voiliers en occupent 65%, les bateaux à moteur 35%, et 10% sont réservés aux escales.
Ils sont 209 marins à être sur la liste d’attente…
Rien qu’en 2013, ce sont 13 personnes qui ont été recrutées par la société SLIH qui gère le port de plaisance.
Pour un chiffre d’affaires en hausse, puisque le port, en 2013 toujours, a fait rentrer 2.234.998 euros. Avec une redevance d’affermage versée à la commune de 1.145.405 euros.
Où va l’argent ? Bien entendu, il aide les exploits du navigateur local Amaiur Alfaro, mais permet aussi d’organiser les fêtes et les animations de la commune.
Philippe Bouvard jurait qu’un “port de plaisance est un endroit conçu pour que les navigateurs qui ne prennent pas la mer puissent rencontrer des vacanciers qui n’ont pas de bateau”.
À Hendaye, on peut tempérer son cynisme moqueur : le port est surtout un endroit qui peut et qui rapporte beaucoup, beaucoup… Tant mieux.