Le territoire pyrénéen a été mis à l’honneur au Congrès mondial des parcs. Il a, en effet, été labellisé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), entrant dans la « Liste verte des espaces protégés ».
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Cette inscription, avec 22 autres sites mondiaux, apporte une reconnaissance internationale, assurant à l’avenir une promotion majeure pour un tourisme de qualité.
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Ce qu’il faut savoir…
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Les autres parcs français labellisés sont : la Réserve de Cerbère-Banyuls, le Parc marin d’Iroise, l’Espace du Marais d’Episy et le Parc de la Guadeloupe. Cette Liste verte récompense la qualité des actions pour la conservation de la faune et de la flore et devient une référence mondiale.
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Le Parc national des Pyrénées s’étend sur 100 km entre les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes Pyrénées, du Gave d’Aspe à la Neste d’Aure, le long de la crête frontière qui l’unit à l’Espagne.
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Créé en 1967, il protège, sur les 45.707 hectares de coeur, des territoires d’altitude ne descendant jamais au-dessous de 1.000 mètres et culminant à 3.298 mètres à la Pique Longue du Vignemale.
Il est complété par la Réserve naturelle nationale du Néouvielle (2 313 hectares) en vallée d’Aure et la Réserve naturelle nationale des vautours fauves d’Ossau (83 hectares).
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Côté espagnol lui répondent les 15.608 hectares du Parc national d’Ordesa Mont Perdu (créé en 1918) et 100.000 hectares de réserves nationales de chasse.
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Carrefour d’influences climatiques entre Atlantique et Méditerranée, il abrite une flore variée, particulièrement riche en endémiques et en espèces emblématiques comme la Ramonde des Pyrénées, le Lys des Pyrénées et la Saxifrage à longues feuilles.
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Le parc national est habité par une faune très riche : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le gypaète barbu, le vautour fauve, le percnoptère d’Egypte ou l’aigle royal, grand tétras et discret desman…