L’Etat a décidé de privatiser les principaux aéroports de province, histoire de renflouer ses caisses. Toulouse-Blagnac est le premier a être mis en vente, en attendant la cession de celui de Bordeaux-Mérignac et ceux d’autres grandes métropoles.
.
Les candidats avaient jusqu’à vendredi pour déposer leurs offres auprès de l’Agence des participations de l’État. La plupart des grands opérateurs sont sur les rangs pour cette redistribution des cartes qui pourraient changer considérablement le paysage aérien de l’Hexagone.
.
Ce qu’il faut savoir…
.
.
L’État, qui détient 60% du capital de Toulouse-Blagnac, veut céder immédiatement 49,99% avec une option de vente pour le reste.
Les autres actionnaires sont la Chambre de commerce et d’industrie (25%) et les 3 collectivités territoriales : la Région, le Département et la Communauté d’agglomération (5% chacune).
.
.
L’aéroport de la Ville Rose est particulièrement convoité avec sa position de N°4 en province et ses 7,5 millions de passagers (2013). D’autant plus qu’il enregistre une progression constante depuis 10 ans.
.
.
C’est le canadien SNC-Lavalin qui tiendrait la corde selon les spécialistes du dossier, mais ce n’est qu’un pronostic. Ce groupe d’ingénierie et de construction gère déjà de nombreux aéroports, dont celui de Tarbes-Ossun-Lourdes. Il s’est porté candidat avec deux partenaires chinois, un industriel et un financier.
.
Parmi les autres candidats, on note : Aéroport de Paris (ADP), gestionnaire de Charlesde-
Gaulle et d’Orly, en partenariat avec l’assureur Predica (groupe Crédit agricole) ; Vinci Airports, gestionnaire de 10 aéroports français, en partenariat avec CDC Infrastructure (filiale de la Caisse des dépôts) et EDF Invest ; deux banques régionales du groupe Banque Populaire
Caisse d’Épargne alliées à un opérateur allemand.
.
La décision pourrait être prise avant la fin de la semaine, mais le nom du vainqueur ne devrait pas être dévoilé officiellement avant la fin du mois de novembre.
Si Lavalin l’emporte, il y aura un axe Toulouse-Tarbes. Ce ne sera pas évident pour Pau, sauf à se rapprocher aussi de l’opérateur canadien.
Et si Toulouse et Tarbes se rapprochent, que deviendra la collaboration envisagée avec Pau ? Direction Biarritz ?
quelle tristesse.Que va-t’il nous rester?
Il y a le feu : si les aéroports de Tarbes, Pau et Biarritz ne s’entendent pas, ils auront du mal face aux mastodontes de Toulouse et Bordeaux. Secouez-vous les politiques !
Ca m’étonnerait que le gouvernement vende Toulouse à un Canadien et à des Chinois. Ils vont certainement vouloir éviter les critiques du pas “Français”. Mais bon, quelque fois il vaut mieux prendre les meilleurs même s’ils viennent d’ailleurs
J’AI HONTE D’ÊTRE FRANCAIS