Deux ans de suite, ça commence à faire beaucoup ! Après les désastres de 2013, on fondait beaucoup d’espoir à Irouléguy sur la récolte 2014.
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Las, mille fois hélas, les vendanges se terminent et force est de constater que les espoirs ont été sérieusement douchés. Une production inférieure de 30% à celle que l’on escomptait.
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Ce qu’il faut savoir…
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Pas étonnant si l’on se souvient du début de juillet et de son temps calamiteux, qui a permis au mildiou de s’installer et de faire des ravages. Sans parler des orages de grêle ponctuels et très localisés, qui ont abîmé telle ou telle parcelle.
Et même si septembre a été merveilleusement ensoleillé, cela n’a pas suffi. Du moins côté quantité.
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Parce que, pour ce qui concerne la qualité, l’ensoleillement de cette fin d’été a permis la maturité sereine des grains, et on peut croire en un vin de bon mérite.
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Des aléas qui, heureusement, ne découragent pas les jeunes de se lancer. En vingt ans, les vignes d’Irouléguy sont passées de 80 à 200 hectares. Et il faut désormais moderniser l’image de ce vin régional.
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Car l’adage “nul n’est roi en son pays” est malheureusement trop appliqué dans le Sud-Ouest, où les restaurateurs boudent encore trop ce vin de nos coteaux.
Nul doute qu’avec beaucoup de travail, d’obstination et de dynamisme, l’image de l’Irouléguy changera rapidement pour trouver son succès.
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Avec un peu de soleil et moins de pluie aussi. Mais là-dessus, hormis croiser les doigts, pas grand-chose à faire. Alors, nunc est bibendum, trinquons maintenant. C’est pas du basque, mais c’est valable aussi…
Vous savez comment on dit vinaigre en basque? Irouleguy…
Non, c’était pour rire.