La visite du préfet de Région, Pascal Mailhos, dans les Hautes-Pyrénées, en présence de la préfète, Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, a permis de mettre en évidence l’école d’ingénieur et l’unité de déconstruction et de maintenance d’avions.
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En plus des fleurons industriels comme Alstom Transports, Daher Socata, Arkema, Seb, Pall Exekia… l’Enit de Tarbes et Tarmac Aerospace à Ossun illustrent le dynamisme du département.
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Ce qu’il faut savoir…
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L’Ecole nationale d’ingénieurs de Tarbes (Enit), basée sur le campus de la capitale de la Bigorre, a acquis une solide réputation.
Elle a déjà formé plus de 5.000 ingénieurs généralistes en Génie mécanique et en Génie industriel, avec des promotions annuelles ui dépassent désormais les 1.200 étudiants.
Ils viennent du Grand Sud-Ouest et de toute la France en raison de la réputation acquise par l’Enit en à peine 5 ans.
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Plusieurs masters ont été créés : conception de produits et procédés de mise en œuvre ; recherche en Génie Mécanique ; recherche en science des matériaux, nanomatériaux et ultimatériaux. Ce qui vient compléter un pôle recherche très performant.
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A noter aussi le développement par l’Enit du Centre d’ingénierie en mécanique, matériaux et surfaces (Cimmes), qui apporte des compétences scientifiques de très haut niveau, ainsi que des équipements particulièrement sophistiqués.
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Philippe Fournadet, président de Tarmac Aerosave, a également ouvert son site basé sur la zone aéroportuaire Tarbes-Lourdes-Pyrénées. Il développe une spécialité très rare, très pointue et très exigeante autour de la maintenance et de la déconstruction d’avions.
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Tarmac vient de louer à Airbus un emplacement destiné à accueillir un nouveau hangar, que la multinationale occupera durant trois ans pour mener à bien son projet « Blade » (Breakthrough Laminar Demonstrator in Europe), la future aile laminaire installée sur l’A340-300 d’Airbus.
Après quoi, le bâtiment sera entièrement dévolu à Tarmac Aerosave.
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La première pierre de ce futur hangar vient d’être posée ; il mesurera 30 m de hauteur, 90 de longueur et de largeur, soient 6.000 m2. Livraison : janvier prochain.
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Depuis sa création en 2007, Tarmac a démantelé une quarantaine d’avions, correspondant à 25.000 pièces déposées.
L’entreprise prévoit grâce à son extension, placée sur le site voisin de l’aéroport, le traitement de 10.000 avions en fin de vie.
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Au fait, la « déconstruction », comment ça marche ? Facile : en première étape, on vidange l’ensemble des fluides, tels que le kérosène, l’huile, l’eau.
Après quoi on procède à la récupération de tout ce qui a une quelconque valeur, sièges, électronique, avionique, qui seront revendus en pièces détachées.
Après quoi seulement on peut trancher la carlingue, à l’aide d’une scie à câble diamantée.