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La Base Navale de l’Adour  va donc disparaître. Chargée du soutien logistique des patrouilleurs, des navires de passage et leurs équipages, elle est constituée d’un équipage de 75 hommes et femmes dont 11 civils. C’est donc la fin pour les patrouilleurs de surveillance Athos et Aramis.
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Si, cette base ne pèse pas lourd (1%) au regard des effectifs concernés par cette restructuration, son impact n’est pas neutre localement. Sur le plan social, il faudra proposer un plan B aux militaires concernés. Au niveau de ses missions, il faudra trouver une solution.
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En effet, la base navale d’Anglet est chargée du soutien logistique des patrouilleurs, des navires de passage et de leurs équipages.
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Sur le plan historique, cette décision fera du bruit, sachant que la présence de la Marine sur la Côte basque remonte à la fin du XIXe siècle.
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Au total, 5 bâtiments de la Marine nationale seront donc désarmés ainsi que 2 organismes : la base navale de l’Adour à Anglet, et le commandement maritime de Starsbourg.
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Par ailleurs, la fermeture de l’hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris a été confirmée. Cet établissement réputé a accueilli les présidents comme les plus hautes personnalités de la République. Le Val-de-Grâce abritera à l’avenir un centre de recherche et de formation, ainsi que le musée du service de santé des armées dont il dépend.
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Châlons-en-Champagne (Marne) va être particulièrement touché avec la disparition du 1er régiment d’artillerie de marine et de l’état-major de la 1ère brigade mécanisée. Cette ville de 45.000 habitants va ainsi perdre 960 emplois.

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A la suite des annonces du ministre de la Défense, le préfet des Pyrénées-atlantiques a publié un communiqué pour apporter quelques précisions.

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“Conformément aux orientations fixées par la loi, priorité a été donnée à la préservation des capacités opérationnelles en conservant les grandes unités militaires professionnelles. Dans ce cadre, le département des Pyrénées-atlantiques garde toutes ses implantations militaires de l’armée de terre, tant en Béarn (ETAP et régiments d’hélicoptères) qu’en Pays basque (1er RPIMA). Ces unités sont au surplus confortées par leur appartenance aux forces spéciales.

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“En revanche, les unités de taille plus modeste ou ne présentant pas des caractères opérationnels directs, font l’objet de mesures de dissolution ou de fermeture. Ainsi, pour la marine nationale, qui regroupe ses unités autour des deux grands ports militaires de Brest et de Toulon, deux sites secondaires font l’objet d’une fermeture à savoir le commandement de la marine à Strasbourg et la base navale de l’Adour à Anglet. Notre département est donc préservé de toute restructuration majeure. 
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“Enfin, la base navale de l’Adour demeurera un site d’Etat, et sera reconverti en pôle de services à dominante maritime, regroupant, notamment, les éléments maritimes de la douane, des affaires maritimes, et de la gendarmerie maritime. La présence d’autres services en lien avec les sujets littoraux sera également privilégiée, pour constituer un nouveau pôle de services publics d’Etat dans l’agglomération bayonnaise”.