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Mecamaïs à Saint-Agnet

Le 09 Oct. 2014

Le village accueille aujourd’hui un événement national autour de l’or jaune

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Saint-Agnet, département des Landes. Population normale : 199 personnes (en 1999, dernier recensement, on espère que ça a évolué !).
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Village calme, paisible. Sauf en ce jeudi 9 octobre ! Il sera envisageable de croiser beaucoup de monde, on parle de 4.500 personnes. Il sera possible de croiser des machines impressionnantes, du matériel technique, et des organisateurs, partout, partout, partout…
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Why ?

MECAMAIS 4Parce que la Cuma y organise pour la deuxième fois le salon Mecamaïs, soit le plus grand salon national dédié au maïs. Oui, parfaitement, pile au moment où les annonces les plus pessimistes s’accumulent sur les chiffres 2014 et le prix de revient de l’or jaune du Sud-Ouest.
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Un bon moyen de tordre le cou aux pessimistes de tout grain (de maïs). En tout, 7,3 hectares de parkings, de lieux de démonstrations, et 14 hectares d’espèces témoin pour tester le matériel, les techniques de culture.
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MECAMAIS 1Ce n’est pas tout, il y aura les colloques autour du thème, et “last but not least” un important espace de restauration, puisqu’il est bien connu que sur cette terre conviviale, c’est à table que l’on parle le plus sérieusement.
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Preuve que l’événement est d’importance, les exposants sont déjà arrivés, venant même de “tras los montes”, d’Espagne.
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Précision pratique : l’entrée est de 5 euros, le repas à 15 euros. Le salon se tiendra sur la RD 62 en direction d’Eugénie, et le site ouvrira à partir de 9h30. Et promis, juré, il n’y aura aucun cochon… dans le maïs.

Un commentaire au sujet de cet article

  1. Ce n’est plus “l’or jaune” depuis longtemps. Le cours actuel du maïs, payé au producteur est de 100 à 110 € la tonne, soit le même prix, en monnaie courante, qu’en 1974, il y a donc 40 ans !
    Le maïs ukrainien se déverse dans l’Union européenne et prend les marchés classiques du maïs français : Allemagne, Espagne, Danemark, Pays-Bas. Comme alternative, on nous propose de vendre sur les pays tiers comme le Maroc en nous confrontant aux américains et brésiliens qui ont des coûts de production bien plus faibles que les producteurs européens. On nous propose également les biocarburants et la méthanisation. Le problème, c’est que ces trois types de débouchés sont à des niveaux de prix trop bas pour que les producteurs de maïs puissent espérer vivre du fruit de leur travail. Il est grand temps de restaurer la préférence communautaire, un des principes fondamentaux de la construction de l’Europe.

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