On imagine sans mal l’annonce immobilière qui pourrait découler de cette décision de la municipalité oloronaise : “En raison d’une dette trop importante et afin d’assainir budget municipal, à vendre partie du patrimoine immobilier, manière de se redorer la cerise !”
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Toutefois, difficile d’imaginer que ce sera la formulation retenue. Même si, le fond est bien celui-là.
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Ce qu’il faut savoir…
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Le maire, Hervé Lucbéreilh, a décidé de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière de l’endettement. Avec 14,7 millions d’euros de dette, il espère par cette vente de patrimoine réduire d’un million d’euros l’endettement d’Iluro.
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S’il concède à l’opposition l’argument selon lequel cette opération sera “un tir de fusil à un coup” seulement, l’amélioration serait notable sur le budget général et les frais d’entretien inhérents aux bâtisses concernées.
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D’autant que certains bâtiments, de parole d’expert immobilier, n’ont rien à faire dans la possession municipale.
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Alors les promoteurs seront peut-être intéressés par le gros ensemble du PGHM à Saint-Pée (mise à prix 869.000 euros), ou la maison Combellas et ses 450 mètres carrés (198.000 euros), ou encore le 6, bis rue Jéliote et ses 750 mètres carrés à flanc de gave (398.000 euros), sans oublier l’actuelle maison des Syndicats, au 32 place Gambetta, proposé à 289.300 euros.
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Les particuliers pourront aussi trouver leur bonheur et s’installer à Oloron dans les appartements de l’immeuble Dombidau (entre 69.300 et 88.000 euros) ou des villas, ainsi qu’une poignée d’immeubles, au Marcadet ou rue Louis Barthou.
Le bonheur assurément n’est pas que dans le pré, il est aussi à Oloron. C’est le moment d’en profiter !