Rien à voir avec le chef d’oeuvre intemporel de Franck Herbert, “Dune”, et pourtant, il faudrait presque s’habituer à un vocabulaire proche de la science-fiction pour les non-initiés.
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Mais finalement, lorsqu’on prend la peine de se pencher sur le sujet, c’est plutôt facile à comprendre. Ainsi nous avons appris qu’en matière de “parler dunaire”, les sifflevents sont des fléaux, et les oyats, des armes adaptées.
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Ce qu’il faut savoir…
Pour mieux comprendre, direction Capbreton, entre municipalité et Office national des forêts (ONF). Là, les dunes alignées le long des 2,4 kilomètres, de Santocha à La Pointe, font apparaître un état différent selon leur fréquentation humaine, leur protection, et les conditions climatiques en général.
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C’est pourquoi un vaste programme de réhabilitation a été décidé, partenariat d’intelligence et de nécessité entre la mairie de la ville et l’ONF.
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Il faut donc analyser les endroits de dune particulièrement abîmés, où le passage des personnes creuse le sable, crée des couloirs et balaye le sable à l’arrière du relief. Ce que l’on appelle justement les sifflevents.
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Y remédier, c’est assurer un remblayage végétal avant tout. C’est là qu’interviennent les oyats, adaptés à la fois au sable et au sel. Ils ne seront pas seuls, puisqu’on veillera aussi à réimplanter des liserons, des chardons bleus, en espérant une végétalisation d’ici deux à trois ans.
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Le moment de rappeler que préserver les dunes, c’est se prémunir du recul du littoral.
Alors reviennent à l’esprit les mots du Petit Prince de Saint-Exupéry : “On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence. ..”
Il est temps alors, d’entendre le cri d’alarme de ce silence.