Hier, le préfet de la région Aquitaine, Michel Delpuech, a présenté l’organisation des enquêtes publiques qui se dérouleront du 14 octobre au 8 décembre.
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Elles seront limitées à la construction de deux nouvelles voies ferrées pour assurer aux TGV une vitesse optimale : de Bordeaux à Toulouse (pour une mise en service en 2024), et de Bordeaux à Dax (en 2027).
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Pour Dax-Hendaye, la LGV n’est pas attendue avant 2032, et encore. Quant à la liaison Dax-Pau-Tarbes, le projet n’est même plus évoqué.
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Ce qu’il faut savoir…
Parallèlement, d’autres enquêtes publiques seront mises en route pour les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux et au nord de Toulouse.
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Le Grand projet ferroviaire du Sud Ouest (GPSO) s’inscrit dans les priorités nationales et européennes des transports. Il s’insère dans le projet des lignes à grande vitesse Sud Europe Atlantique (SEA) composé : du tronçon central Tours-Bordeaux et des branches Poitiers-Limoges, Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne.
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Les lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax (linéaire de 327 km), feront l’objet d’une déclaration d’utilité publique, par décret en Conseil d’Etat, dans les 18 mois suivant la clôture de l’enquête.
Elles comprendront également : la réalisation de trois gares nouvelles desservant les agglomérations d’Agen, de Montauban et de Mont-de-Marsan ; l’implantation d’une halte ferroviaire destinée aux services régionaux à grande vitesse (SRGV) en sud Gironde ; la création des liaisons inter-gares d’Agen et de Mont-de-Marsan.
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Le dossier d’enquête publique pour les lignes nouvelles sera consultable dans les préfectures et sous-préfectures concernées ainsi que dans les mairies des communes situées sur le tracé. Chacun pourra également s’informer en consultant le dossier sur le site de la préfecture : www.gironde.gouv.fr
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Il sera possible de donner son avis sur le projet par Internet, par correspondance, ou dans les 116 lieux d’enquête répartis sur le tracé où des registres seront mis à disposition du public. La commission d’enquête recevra les observations écrites ou orales du public lors de 239 permanences.
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Enfin, deux réunions publiques sont prévues : le mardi 4 novembre à 20h à Pont-du-Casse (47), et le jeudi 6 novembre à 20h à Saint Pierre du Mont (40).
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Côté financement, le tour de table n’est toujours pas bouclé en raison de la méfiance de nombreuses collectivités territoriales. Il est toujours question de faire appel à un concessionnaire, pour réaliser l’investissement. Avant de faire son choix, le gouvernement attend la réalisation des enquêtes publiques, et les conclusions d’une mission qui sera chargée d’une tâche délicate : « faire la tournée des collectivités » selon Michel Delpuech.
Une liaison LGV, Dax Pau Tarbes ,n’est pas réaliste puisque il faudrait refaire une nouvelle voie avec une géomètrie adaptée à la grande vitesse, sans compter qu’elle mettrait Pau à 260 km de Bordeaux(compte tenu du passage par Roquefort et Mont de Marsan ) . .Par contre la seule ligne LGV qui fait sens , est une nouvelle liaison directe , Mont de Marsan Pau , qui met la capitale du Béarn à 200 km de Bordeaux avec moins d’une heure de trajet et qui, seule , correspond à une amélioration conséquente pour les dessertes de Pau et Tarbes . C’est pour cette ligne que les Palois et les Tarbais militent ,ce qui n’empéchera pas de continuer l’exploitation de la ligne actuelle Dax Pau Tarbes pour les dessertes locales ( TER ,Inter Cité , convoie de fret etc )