Nobatek, vous connaissez ? Ah, pas vraiment ! Pourtant, ce centre de ressources technologiques, dirigé par Jacques Tortos, développe des activités de recherche appliquée dans les domaines de l’aménagement et de la construction durable et vient de passer avec succès le cap de ses dix ans d’existence.
Retour sur un succès mérité…
C’est à Anglet que l’entreprise décide en 2004 de s’établir. Dix ans plus tard, elle réalise un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros, avec 52 ingénieurs, docteurs, architectes et techniciens, tendus vers un seul but : innover écologiquement dans le domaine du bâtiment, ce qui sous-entend également la réhabilitation patrimoniale.
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De même se penche-t-il sur les systèmes d’économie d’énergie. Il a ainsi, dans notre région, réalisé une mission d’audit énergétique sur le patrimoine du COL (Comité ouvrier du logement), tout comme travaillé sur la performance énergétique dans la réhabilitation de logements sociaux à Varsovie, Saragosse ou Gênes, quand ses spécialistes ne sont pas requis de l’autre côté de l’Atlantique ou en Chine.
Car l’écologie est devenue une préoccupation commune et Nobatek tente d’apporter des solutions à chaque problème posé.
Dix ans après, son directeur Jacques Tortos, un Catalan, chimiste de formation, qui dirigea l’usine bayonnaise de Chupa Chups avant de créer l’entreprise se souvient certainement des débuts, en compagnie de ses premiers salariés, des élèves de l’Isa-BTP, du ballon d’oxygène donné par le Conseil régional, de celui du COL et de sa reconnaissance deux ans plus tard comme Centre de ressources technologiques (CRT).
Ce qui lui permit de s’implanter à Talence, en fusionnant avec la cellule Eurocampus. Dernier projet en date, présenté cette semaine, le Cyclabat, que l’entreprise porte en compagnie de Bertin Technologie et Ouateco, afin de créer une filière aquitaine pour transformer et valoriser les déchets du BTP.
Bon anniversaire, Nobatek !