INDEX

Edito

Le 27 Juin. 2014

La réforme territoriale à reculons

Deux motions, votées dans le 64 et le 65, viennent illustrer les difficultés que va rencontrer la réforme territoriale engagée par le gouvernement. Hier soir au Parlement de Navarre, les élus du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques se sont prononcés contre la suppression des départements.

Georges Labazée, le président socialiste de l’institution départementale, a annoncé sa volonté de mener une double bataille auprès de l’opinion publique ainsi que de l’Assemblée nationale et du Sénat. Il veut aussi rassembler autour de ce combat les autres collectivités locales et les principaux acteurs du territoire.

De son côté, l’assemblée générale de la Chambre de commerce et d’industrie de Tarbes Hautes-Pyrénées demande le rattachement de l’Aquitaine à la fusion prévue de Midi-Pyrénées et de Languedoc-Roussillon, ou à défaut un regroupement de l’Aquitaine et de Midi-Pyrénées, ou encore que les Hautes-Pyrénées soient rattachées à l’Aquitaine.

Le gouvernement, affaibli par la lourde crise de confiance qui touche le président de la République, risque de manquer de l’autorité nécessaire pour mener à bien une réforme territoriale aussi indispensable que compliquée. Et les derniers chiffres du chômage comme les prévisions de croissance à la baisse ne vont pas améliorer la défiance vis-à-vis de l’exécutif qui se répand largement, et même à gauche.

Or, une réforme territoriale mal engagée pourrait aboutir à des compromis la dénaturant complètement et générant l’effet inverse à celui recherché, notamment en rajoutant des couches et des coûts au mille-feuilles territorial.

Photo FL2

François Loustalan

3 commentaires au sujet de cet article

  1. Si la réforme territoriale n’est pas enterrée ( le principal ou seul objectif de ce projet, le report des élections ,est atteint), il faut impérativement que la Bigorre et le Béarn soient ensemble dans la même région

  2. cette réforme devrait permettre, comme vous dites, de réduire le mille feuille territoriale, or on demande aux élus de voter pour couper la branche sur laquelle ils sont assis, elle ne passera donc jamais ou tellement dénaturée qu’elle ne servira à rien et ne permettra pas les réductions de l’administration et de coûts escomptés.
    une question, quel est le coût de l’ensemble des élus et des commissions (sénateurs, députés (France et Europe), régions, départements, groupements de communes, communes avec tous les frais de fonctionnement que cela représente (plus les retraites etc..) ce doit être impressionnant

  3. bonjour
    je suis élu depuis les dernières municipale
    la politique n est pas mon métier,étant chef d entreprise,
    je suis effaré de voir comment les places rémunérées dans les diverses commissions sont reparties, distribuées en toutes opacité,bien loin des pratiques démocratiques
    on n a plus qu a approuver ce qui à été décidé et comme les sièges sont attribués pour une mandature ce n est pas prés de changer
    jidé

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *