Un nouveau bureau a été élu, faisant suite aux élections régionales et départementales, avec Philippe Baubay, maire de Séméac, à sa tête.
Entre opérations d’aménagement et de développement programmées pour les trois prochaines années, et reprise progressive du trafic, la volonté de renforcer l’équilibre et l’attractivité du territoire reste ferme.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Si 2019 avait été une année record pour l’aéroport avec plus de 466.000 passagers, ils n’étaient plus que 75.300 après l’arrivée du Covid en 2020. Pourtant, les prévisions pour 2021 semblent s’éclaircir, notamment sur le trafic touristique vers l’Europe qui a pu être rétabli en partie dès le mois de juillet.
L’année devrait s’achever aux alentours de 120.000 passagers, même si le trafic lié aux affaires peine à remonter, avec une liaison sur Orly maintenue mais réduite à trois fréquences pour un avion de 50 places par jour.
Aux nouveaux dirigeants élus lors du dernier comité syndical en septembre dernier – avec Jean-Louis Cazaubon pour la Région Occitanie, Michel Pélieu pour le Département et Gérard Trémège pour l’Agglomération, aux côtés de Philipe Baubay – s’ajoute l’arrivée en 2020 de la SPLAR (Société Publique Locale Aéroportuaire Régionale), qui exploitera l’aéroport pour une durée de neuf ans, en plus de ceux de Perpignan-Rivesaltes et Carcassonne.
Ce qui témoigne de la volonté de la Région Occitanie et des collectivités locales à renforcer l’équilibre et l’attractivité de tous les territoires, y compris ruraux, de conforter les retombées économiques et sociales grâce à l’activité de ces plateformes et de promouvoir l’ouverture sur l’Europe et le monde.
Pyrénia (labellisé site industriel “clés en main” en 2020) et la SPLAR sont également engagés pour la réduction des gaz à effet de serre (à travers le programme Airport Carbon Accredition) et l’amélioration des performances énergétiques (installation d’un système photovoltaïque, travaux d’économie d’énergie sur l’aérogare principale et projet d’implantation d’une station à hydrogène vert).
Du côté des zones d’activités, Tarmac-Aérosave tire son épingle du jeu avec un développement accéléré par la crise sanitaire. Une extension de ses parkings est prévue afin de lui permettre de doubler sa capacité de stockage et passer à 100 avions, avec un projet de transformation de son activité de démantèlement pour répondre à un marché de renouvellement des flottes de compagnies multiplié par cinq d’ici 2023 selon ses estimations. Ce qui générerait bien sûr des emplois supplémentaires.
Mais pour l’heure, les travaux sont suspendus en raison de fouilles archéologiques entreprises sur place par la DRAC à la suite du diagnostic archéologique.
Pour favoriser l’installation de nouveaux porteurs de projets, un hangar de 80 m², avec raccordement à la piste, des ateliers et bureaux sont également prévus pour un montant de 3,1 millions d’euros, avec un accompagnement de l’État de la Région Occitanie, dans le cadre du programme “Territoires d’Industrie”.
Informations sur le site internet de Pyrénia