Ils sont férus de mode, de brocante et consomment des biens d’occasion. Après plus de 20 ans dans le secteur privé, ils ont décidé de se lancer dans un projet qui leur tient à cœur : la vente de vêtements de seconde main.
Philippe et Lidwinne Baraille envisagent d’ajouter accessoires, bijoux et produits, en plus d’ateliers créatifs pour limiter les dégâts d’une des industries les plus polluantes au monde.
Acheter une robe, un pull, un tee-shirt, le porter deux fois, voire trois, et l’enfouir dans un placard sous une tonne de vêtements qui mériteraient bien un bon ménage de printemps… Le secteur de la mode va si vite, qu’être à la mode signifie presque être déjà démodé. Et pendant ce temps, les usines textiles tournent à fond, impactant toujours plus notre environnement.
Mais les mentalités commencent enfin à changer, et friperies et plateformes de revente en ligne intéressent de plus en plus les Français, qui y voient là une façon d’agir pour la planète, tout en réalisant des économies.
Lidwinne et Philippe ont donc sciemment choisi de quitter leurs bureaux d’études pour ouvrir leur propre friperie à l’Isle-Jourdain, à deux pas de la Ville rose, en apportant une part d’éthique dans cette activité réunissant leurs deux passions. Une étude de marché et la visite d’autres friperies plus tard, le projet était sur les rails.
C’est ainsi que la bien nommée Hope’ortunity (“hope” signifiant espoir en anglais) a ouvert ses portes en ce mois de septembre dernier, au 7 rue Ampère. Sur 75 m², on y trouve des vêtements de marque pour femmes, hommes et adolescents, de la taille XXS au 54, en plus de bijoux, chaussures et sacs à main qui feront le bonheur de leur prochain propriétaire.
Mais le couple ne s’arrête pas pour autant en si bon chemin. « Nous souhaitons proposer une boutique avec des pièces originales que les clients pourront chiner, mais également, plus tard, des ateliers afin de leur apprendre à recycler leurs vêtements ainsi que des conseils de personal shopper. C’est tout un concept que nous souhaitons présenter avec Hope’ortunity » explique la gérante et fondatrice, qui suit actuellement une formation de conseiller en image.
Pour aller plus loin dans le réemploi, ils ont fait appel à une plateforme de financement participatif, permettant aux contributeurs de bénéficier d’avantages matériels – don contre don – lorsqu’ils se rendront à la boutique.
L’argent ainsi récolté permettra de compléter la gamme et d’investir dans du matériel nécessaire pour la mise en place des ateliers créatifs où chacun pourra customiser ses vêtements ou les recycler “par le haut” en leur offrant une vie sous une autre forme.
Tous ceux qui souhaitent s’engager aux côtés de Lidwinne et Philippe peuvent contribuer jusqu’au 14 octobre. Une jolie façon de lutter en plus contre le gaspillage, et de participer à l’essor économique de la ville !
Rendez-vous sur la plateforme sefinancer.fr – Hope’ortunity