Outre le souci de satisfaire l’attente des consommateurs, qui s’était exprimée par une présence massive pour l’ouverture du Grand Moun (début mai), l’enjeu était majeur : sauver plusieurs centaines d’emplois menacés.

On peut estimer que la réactivité et le professionnalisme des équipes de Bernard Bornancin et de Christian Cancé ont permis de gagner plus de 3 mois.

Personne n’aurait imaginé cela possible, et pourtant ils l’ont fait.

Là où beaucoup d’autres auraient baissé les bras, ces chefs d’entreprises et, avec eux, toutes leurs équipes ont réalisé un travail considérable. Cela mérite un grand coup de chapeau !

Une chose est sûre, le Grand Moun est désormais le site le plus contrôlé de France, puisque pas moins de 4 bureaux de contrôle, en plus de Véritas, ont passé au crible les bâtiments.

D’où le feu vert donné par la commission de sécurité.

Rendez-vous donc au Grand Moun !

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Une forte présence du public est la meilleure manière de saluer les personnels et les responsables de ces entreprises et de les encourager pour surmonter définitivement les conséquences de cette lourde épreuve.

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Questions à Bernard Bornancin

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Cette réouverture est un soulagement pour tout le monde ?
Bernard Bornancin – Oui, d’abord parce que ce sont 420 emplois qui reprennent. Mais aussi, parce que nous pouvons repartir dans l’action après ce terrible choc. Toute l’entreprise a été profondément meurtrie. Cet effondrement était tellement inattendu. Nous l’avons vécu comme une profonde injustice.

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Comment avez-vous pu rouvrir si vite ?
B. B. – C’est grâce à la qualité de la collaboration avec l’entreprise Cancé. Après des vérifications très rapides, elle a su reconnaître une erreur dans la charpente, et elle a pris immédiatement ses responsabilités. C’est exemplaire, parce que beaucoup d’autres auraient cherché des excuses, auraient tourné autour du pot. Ils ont ensuite fait un travail remarquable se pliant en 4 pour que tout avance le plus vite possible.

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Vous ne leur en voulez pas ?
B. B. – Dans toutes les entreprises, tous les jours il y a des erreurs. Elles ont des conséquences plus ou moins graves. L’important quand on fait une erreur, c’est de savoir comment elle a pu se produire et de mettre en place le plus vite possible les process pour qu’elle ne puisse plus arriver. C’est ce qu’a fait l’entreprise Cancé de manière remarquable.
Heureusement, cet effondrement n’a pas provoqué de blessures graves sur des personnes. Je peux vous dire que, dans ces circonstances, j’ai découvert quelqu’un pour qui j’ai désormais une profonde estime, alors que je devrais lui en vouloir. Christian Cancé est un grand chef d’entreprise, comme il en faudrait beaucoup d’autres.

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Vous allez continuer à travailler ensemble ?
B. B. – Oui. J’ai, en effet, décidé, de confier à l’entreprise Cancé la reconstruction du site. C’est un geste qui montre, mieux que toutes les déclarations, que nous lui faisons une totale confiance. Sa réactivité a été exemplaire, ses équipes ont largement prouvé leur compétence et je suis fier de travailler avec quelqu’un comme Christian Cancé.

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Vos équipes sont remobilisées ?
B. B. – Le personnel a été très déstabilisé. Mais, j’ai la chance d’avoir des équipes très réactives et très responsables dans lesquelles j’ai une grande confiance. J’ai confiance aussi parce que nous avons reçu de nombreux témoignages sur la qualité de ce complexe commercial. Nous espérons que, dès mercredi, l’affluence sera au rendez-vous.