Dans la cité royale, la saison des festivals joue les prolongations. Du 1er septembre au 1er octobre, de nombreux rendez-vous animent la ville à l’occasion de la quatrième édition de l’Eté Indé.
Mercredi 15 septembre, le rock indépendant sera le roi de la place Clemenceau à partir de 19h, avec le groupe français Oslo Tropique, qui propose des riffs de guitare à l’américaine et une plume incisive et engagée. Cette nouvelle formation revendique un rock brut français et engagé. Au-delà d’un penchant contestataire indéniable, le regard du groupe oscille entre réalisme désabusé kafkaïen et absurde psychédélique à la Prévert.
Né en 2019, le groupe aborde des thématiques typiquement liées à la décadence du XXIème siècle : la (sur)consommation, la dépendance technologique, notre course effrénée à la poursuite d’objectifs toujours plus hauts que les précédents, le dépassement de soi…
Le 17 septembre, Nasty Joe répondra également présent à l’appel du public palois sur la place Clemenceau. Tout droit sorti d’un bunker, ce groupe bordelais est adepte d’un rock aux sonorités anglaises à la fois planant et énergique. Adepte de caves et d’espaces clos, Nasty Joe dépeint dans ses textes, ses cauchemars les plus sombres. La formation travaille actuellement sur l’enregistrement de son nouvel EP à paraître chez A Tant Rêver Du Roi, au printemps 2022.
La soirée se poursuivra avec des rythmes plus grunge, grâce à Pogo Car Crash Control. Après un premier album sorti en 2018, une tournée de 165 dates (dont un passage au Hellfest) et dans les plus grands festivals, le groupe le plus grunge du métal français (ou grungecore) Pogo Car Crash Control est de retour avec un nouveau live aussi grunge, groth et hardcore que leur nouvel album sorti en 2020.
Le Lendemain, les festivités se déplacent à la Forge Moderne, avec en journée la création d’une fresque Street art « ferroviaire ». Dans le cadre des Journées du patrimoine, Eric Bevernage et Robinson Nogué vont réaliser une fresque sur un mur de la Forge Moderne autour de la thématique du ferroviaire. Bien que les deux artistes béarnais aient monté séparément le Hahatelier et le Hang’art 64, ils se retrouvent régulièrement pour réaliser des fresques, scénographie et graphisme.
À partir de 21h, le local 7 accueillera un duo inédit : le saxophoniste et clarinettiste colombien Camilo K-Bra sera accompagné d’un dj. Ses influences latino-américaines, jazz et funk ne laissent personne indifférent. Une formule originale à ne pas manquer !
Gratuit, sans réservation. Pass sanitaire et port du masque obligatoire.
Pour découvrir la programmation complète de l’Eté Indé à Pau
Photos : Nasty Joe – Aurélien Marenda