La richesse venant de l’expérience d’autres concernés par les mêmes problématiques, c’est bien loin des forêts landaises que l’étude a trouvé une partie de ses réponses. A l’international, comme chanterait Tal (qui n’y connaît pourtant rien en pin maritime, on le jurerait).

Ici l’étude portant sur quatre domaines, le sciage, le panneau process, la pâte et le papier, la xylochimie, a conduit en Finlande, en Nouvelle-Zélande et en Géorgie, aux Etats-Unis.

Ces exemples lointains ont montré qu’aucun usage du bois n’y a été abandonné, mais que la vitalité de la filière repose sur des activités complémentaires dites à forte valeur ajoutée, des investissements dans la recherche et le développement, tant au niveau public que privé.

D’où une conclusion géo rapprochée exprimée par Tanguy Massart travaillant pour le pôle de compétitivé Xylofutur, associé à la Fédération des industries du bois d’Aquitaine (Fiba) pour l’étude : « Dans le massif des Landes de Gascogne, il n’y a pas 36 méthodes pour s’en sortir : il faut se regrouper et travailler ensemble tant dans le champ économique que dans celui de l’innovation. Mais l’ensemble de l’écosystème doit participer ».

Côté Fiba, on a proposé un plan d’action de la filière, avec place au secteur traditionnel et stratégies différenciées, de type chimie verte ou bois énergie. Le label Pin de France, devrait permettre de ramener le pin aquitain sur le même pied d’égalité que les bois d’importation. Ah, il y a encore du “pin” sur la planche !