Une belle gueule, une belle voix, une belle âme, Tommy cumule les qualités. On oubliait… un beau talent.
Preuve pour ceux qui oseraient encore en douter dans l’album “Un cruel manque de tendresse”, petit bijou pop/rock dont on se surprend très vite à fredonner les airs.
Tommy a accepté de répondre à quelques questions pour PresseLib’ avant de nous livrer, très vite, son portrait complet.
Questions à…
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Tommy, voici que sort à peine ton album “Un cruel manque de tendresse”, peux-tu nous expliquer le pourquoi de ce titre ?
Tommy Lorente – Le titre de l’album est venu en dernier. Je me suis laissé le temps d’y réfléchir jusqu’au dernier moment. C’est souvent délicat d’utiliser le nom d’une chanson car ça revient à la mettre en avant plus que les autres. « Un cruel manque de tendresse » sont les premiers mots de « Ma Dose de Toi », la chanson qui ouvre l’album ; la sonorité me plaisait.
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Quelles sont tes inspirations musicales ? Années 60, Stephan Eicher – dont on se souvient que tu l’aimais bien -, ou d’autres artistes ?
T. L. – Mes inspirations sont très diverses, cela dit, cet album est très orienté pop/rock. Ce qui prime dans mes influences, c’est avant tout la mélodie des chansons et la concision des textes ; Stephan Eicher, Alain Souchon, Nino Ferrer, ont toujours détenu la recette pour vous faire rentrer leurs chansons en tête. Cela dit, je puise d’avantage dans la musique anglo-saxonne : Nick Lowe, Tom Petty, Ray Davies, ou encore Warren Zevon.
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Quel est le message essentiel que tu souhaites transmettre dans cet album ?
T. L. – Je n’ai d’autres souhaits que de donner du plaisir aux gens. Je fais la musique que j’aime, sans prétention aucune, et je pense que cette honnêteté se ressent.
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Il semble que l’accueil du public soit immédiat et enthousiaste, non ? Quelle est ton actualité musicale, es-tu “booké” pour l’été ? Où pourra-t-on te voir et surtout t’entendre ?
T. L. – L’accueil est en effet extrêmement enthousiaste, et les critiques sont déjà très positives ; surtout à l’étranger, un comble pour un album chanté en français ! Certains titres sont déjà diffusés sur des radios internationales, et les demandes s’accélèrent, j’envoie même des exemplaires de l’album au Japon ! Une chanson de l’album figurera également sur la compilation de Pop américaine « International Pop Overthrow » à paraître dans les semaines à venir. Pour les concerts de cet été, le disque étant sorti au mois de mai, le timing était assez serré, mais je monterai sur scène très bientôt.
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Tu prépares déjà une suite, un autre album ? Ou tu as besoin de temps ? D’ailleurs, comment s’est passée la préparation de l’album actuel ? Tu es plutôt du genre rapide ou du genre “qui prend son temps” ?
T. L. – J’adore composer des chansons, et de ce point de vue là, je ne m’arrête jamais. J’ai déjà beaucoup d’idées pour le prochain. Néanmoins, je préfère les laisser mûrir sans me précipiter. Je produis beaucoup, je garde peu. « Un cruel manque de tendresse » peut être considéré comme mon « best of » de ces dernières années de composition ; cet album aura nécessité du temps, beaucoup de travail et beaucoup de patience, avec l’expérience, la conception du prochain ira sans doute plus vite.
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Comment travailles-tu ? Musique d’abord et textes ensuite, ou l’inverse ?
T. L. – J’ai pour habitude de partir d’une mélodie chantée ou jouée à la guitare, et d’improviser des paroles par dessus pour trouver un phrasé et une versification qui me conviennent. Je re-travaille le tout ensuite.
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Des collaborations qui t’ont aidé à construire cet album ?
T. L. – J’ai pu bénéficier de la grande expérience du batteur Marc Vieira, et de celle de Christophe Ithurritze pour les choeurs et les parties claviers. C’est à la photographe Gaëlle Feat que je dois les clichés qui composent l’ensemble de la pochette.
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Quels projets pour ton avenir ou quels rêves (même irréalisables !) ?
T. L. – J’ai comme projet de promouvoir cet album au maximum. Chaque personne qui sera à même de fredonner mes chansons contribuera à ma fierté d’avoir réalisé mon rêve.
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Avec les nouveaux supports d’hébergement de la musique sur Internet, est-ce aujourd’hui plus ou moins facile qu’auparavant d’être musicien ?
T. L. – « Être » musicien n’est jamais facile, c’est une somme de travail incroyable et un investissement conséquent, et Internet n’y changera jamais rien. Pour ce qui est de la promotion d’un artiste via le web, c’est une autre question. D’un côté, il y a une facilité déconcertante à acquérir une incroyable visibilité, de l’autre, il est facile de se noyer au milieu de ce flux incessant d’informations. Chaque médaille a son revers.
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Une question que nous avons oublié de te poser et à laquelle tu souhaites pourtant répondre ?
T. L. – Oui, pour les curieux, il est possible que mon chat figure sur le prochain album. Mais… mystère !
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Informations sur le site officiel de Tommy Lorente.
©2010 – photos Serge Renard / Vanessa Pichard – ©2011 – photos Jon Iraundegi / Gaëlle Feat
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http://youtu.be/DGDlSHBCkvM