Le Laurhibar et la Nive de Béhérobie offrent quelques jolis trous d’eau au calme. C’est l’occasion de s’immerger dans deux vallées paisibles et de se familiariser avec les bonnes adresses du coin.
À la sortie de Saint-Jean-le-Vieux, la rivière le Laurhibar nous fait de l’œil. Depuis la place du village, on prend la direction d’Iraty (D18). Après seulement 1,5 kilomètre, on pique à droite sur le village d’Aincille.
Et là sous le pont le Laurhibar dessine une belle boucle. Peu de courant, un peu de profondeur, un accès sur la berge de chaque côté du pont. Ce spot est une jolie carte postale qui comme toujours se passe de nos déchets. Prenez-en soin.
La belle table dans les environs c’est le restaurant Pecoïtz à Aincille. Une carte charpentée à grand renfort de ressources locales. La souris d’agneau fondante est un délice. Le restaurant se remplit à vitesse grand V, à cette adresse, les locaux ont manifestement leurs habitudes.
La Nive de Béhérobie…
Si la place est prise, on peut se déporter sur le village de Saint-Michel. Ici le Nive de Béhérobie fait le bonheur des pêcheurs.
Dans le village, une fois l’église sur votre droite, vous remontez la rue principale jusqu’à un croisement marqué par un Christ en croix. Prendre à gauche la petite route qui mène à l’aire de pique-nique le long de la Nive. Un chemin longe la rivière. Après 350 mètres, le torrent s’assagit et forme une belle piscine. L’accès est un peu fouillis, mais c’est faisable.
Et tant qu’à y être, il serait dommage de passer à côté de la grotte d’Arpéa. On peut s’y rendre très facilement par la route depuis Estérençuby (15 kilomètres), puis en filant sur la D301 en direction d’Iraty. La grotte se trouve près du col d’Errozaté.
Une fois arrivé, à gauche du cayolar, se trouve le sentier qui mène à la grotte (10 minutes de marche à peine).
Retour au bord du Laurhibar mais cette fois à Saint-Jean-le-Vieux. Rentrez « église de la Madeleine » sur le GPS et hop une belle piscine se découvre derrière le petit cimetière. On peut pousser la porte de la chapelle et admirer la galerie et l’impressionnante chevelure de Marie Madeleine au centre du retable.
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