Life Ocean a été fondée en 2018 par Cédric et Nicolas Iung, à la fois responsable commercial et sapeur-pompier, pour « protéger l’environnement marin et contribuer à diminuer la dette environnementale léguée à nos générations futures ».
En partenariat avec l’Estia à Bidart, l’association landaise a mis au point une solution innovante pour nettoyer les océans. « Il s’agit d’un prototype de bouée filtrante qui fonctionne comme un skimmer de piscine. Elle aspire et emprisonne les déchets flottants ainsi que les hydrocarbures », explique Nicolas Iung.
Lorsqu’on sait que plus de 20 millions de déchets non biodégradables issus de l’activité humaine se retrouvent chaque année dans l’océan, on comprend à quel point cette bouée filtrante pourrait nous aider dans la préservation de l’environnement.
« L’objectif de ce projet est de capter les 15% de macro-déchets flottants qui prolifèrent et polluent le milieu aquatique de nos littoraux, nos villes et nos campagnes », souligne le co-fondateur de Life Ocean.
Après avoir lancé en 2019, une campagne de financement participatif, Cédric et Nicolas Iung ont finalement pu créer un modèle réduit de leur bouée filtrante en impression 3D. Il faudrait aujourd’hui près de 50.000 euros à l’association pour fabriquer un prototype de bouée filtrante prête à l’emploi.
« Nous avons fait appel à un architecte naval bordelais afin d’évaluer la faisabilité de notre projet. Nous sommes actuellement à la recherche de partenaires pour passer à la phase de conception », raconte Nicolas Iung.
Le 25 mai, le duo a été l’un des trois lauréats des Trophées Innovation Nautisme 2021, parrainés cette année par Yannick Bestaven, le vainqueur du dernier Vendée Globe. Il participe également à d’autres appels à projets locaux, à l’instar de ceux organisés par le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, la Fondation Alstom ou encore la Caisse d’Épargne.
En parallèle, l’association a développé une grille d’évaluation pour déterminer la vulnérabilité et la sensibilité des ports aux déchets. Cet outil, contenant une trentaine de critères, a été testé pour la première fois sur le bassin d’Arcachon le 27 mai dernier. « En fonction de la localisation du port, du public qu’il accueille, du type de bateaux présents et bien d’autres données, nous sommes capables de réaliser une expertise environnementale », précise Nicolas Iung.
Afin de compléter cette action, Life Océan a fait appel à un développeur web, pour créer une application qui lui permet de cartographier, quantifier et répertorier les déchets immergés ou à la surface.
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