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COUP DE COEUR - Sarah Sous, éleveuse jeune et passionnée

Le 21 Avr. 2021

À la tête d’un troupeau de 300 brebis, elle a rejoint l’exploitation familiale landaise : une évidence pour cette amoureuse des animaux, de la nature et du contact avec les clients…

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À 25 ans, on peut dire que Sarah Sous a la ferme et l’élevage dans le sang : rien d’étonnant pour cette jeune landaise qui grandit dans une exploitation à Saint-Yaguen. « Déjà toute petite, je suivais mes parents dans leurs tâches quotidiennes », se souvient-elle.


Après avoir étudié au lycée agricole de Montardon, elle rejoint la ferme familiale en 2018. « Être éleveur n’est pas un métier, c’est un mode de vie. C’était une évidence pour moi. J’adore travailler dans la nature et les bêtes et c’est très valorisant de nourrir les consommateurs et d’avoir un retour sur notre investissement tout au long de l’année ».

Elle s’est installée sur une parcelle de 133 hectares proches de l’exploitation familiale. Tombée amoureuse des brebis après avoir suivi son frère aîné, David, lors d’un de ses stages. Elle décide de se lancer dans l’élevage ovin. « Je n’avais aucune expérience. J’ai appris sur le tas, au contact des bêtes. Mes parents et mon frère m’aident beaucoup », avoue la jeune éleveuse.


Sarah est déjà à la tête d’un cheptel de 300 brebis, des Berrichonnes de l’Indre. « C’est une race rustique, sociable, facile à vivre bonne mère et bonne marcheuse, cette race présente des qualités gustatives, mais n’a pas le type de gigots ronds recherchés en boucherie ». Sarah élève les agneaux de lait sous la mère durant deux mois et demi, puis des agneaux de six mois dits « de bergerie ».

L’abattage des animaux se fait à Bazas et la famille a investi dans un laboratoire dans les dépendances d’une propriété familiale, où un boucher s’occupe de la découpe des côtelettes, gigots et merguez, qui sont ensuite conditionnées sous vide pour la vente aux particuliers (sur commande).


Dès son installation, Sarah Sous a mis en place un système de vente directe pour limiter les intermédiaires entre l’exploitation et les consommateurs. « On tisse un lien privilégié avec les clients. Je leur parle de mon activité et leur explique comment le produit est fait, pour leur permettre de comprendre la réalité de notre profession ».

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