Heureux dénouement d’un feuilleton à rebondissements, à la suite des recours déposés par Alstom devant les tribunaux.

Ce dernier, après avoir racheté son concurrent canadien Bombardier le 29 janvier 2021, s’était en effet opposé à l’offre faite par celui-ci et CAF, qu’il estimait non viable économiquement, tout en s’inquiétant des engagements pris par le consortium quant au respect du calendrier de livraisons des rames.

Malgré l’annonce d’Alstom signifiant qu’il retirait l’offre, le contrat de 2,56 milliards d’euros avait été notifié le 5 février au groupement Bombardier Transport/CAF. C’est donc avec soulagement que l’annonce d’un accord général a été accueillie, après une ultime réunion le 12 avril dernier.

« Les discussions intervenues depuis plusieurs semaines ont permis au nouveau groupe Alstom-Bombardier de prendre connaissance des termes du contrat et de lever leurs inquiétudes, permettant dorénavant au groupement Alstom-Bombardier/CAF de s’engager dans l’exécution du contrat sur la base du marché notifié », indiquent dans un communiqué commun la RATP, la SNCF et Ile-de-France Mobilités.

Si la livraison du premier train est attendue pour fin 2025, Bagnères-de-Bigorre ne peut que s’enthousiasmer d’une telle décision, qui aura des belles répercussions non seulement sur le recrutement de nouveaux salariés pour son usine CAF, mais aussi sur toute la sphère de ses sous-traitants locaux.

Très investi dans la réussite du site bagnérais, Jean-Bernard Sempastous, ancien maire devenu député des Hautes-Pyrénées, commente : « Une très, très bonne nouvelle pour notre département et Bagnères, où je suis heureux d’accompagner le site prometteur de l’entreprise ferroviaire CAF depuis plusieurs années ».

Quant aux Franciliens – qui sont un million à se déplacer régulièrement sur cette ligne essentielle traversant l’Île-de-France sur un axe Nord-Sud -, ils ne pourront que se réjouir de cette amélioration de leur quotidien, grâce à la fiabilité et la ponctualité de leurs nouveaux trains.