Pour cette passionnée, les chaussures sont de véritables œuvres d’art, qui « viennent parfaire une silhouette ou exprimer une personnalité ». C’est donc tout naturellement qu’elle va suivre une formation de styliste designer mode (à l’Esmod, à Paris) et de manager marketing & commercial (à l’Inseec Bordeaux), avant de passer huit ans à Paris auprès de créatrices de mode et d’une grande maison (Lancel).

Il y a 2 ans, Meghan Crosa décide finalement de tout quitter pour rentrer auprès des siens, dans la cité balnéaire basque. « Il était temps pour moi de réaliser mon projet le plus cher et de donner un sens à ma vie : exprimer et mettre à profit ma créativité à travers une marque de chaussures femme, haut de gamme ». Aujourd’hui, elle concrétise son rêve.

« Grâce au vécu de mes deux parents entrepreneurs, j’ai appris très tôt le sens des mots : « vivre de sa passion ». Ils m’ont aussi inculqué des valeurs inhérentes à l’entrepreneuriat, comme la persévérance et le courage », raconte la jeune femme.

Sa première collection, intitulée Prémices, sera composée de différents modèles, tous avec un nom féminin. Camille est une basket en cuir lisse, flexible et résistante, très design et confortable (150 euros) ; Maïka revisite les bottines iconiques avec un talon carré (disponible en deux coloris, 285 euros) ; et enfin, Mado est l’intemporelle, le « must have » : une mule en cuir (blanc, noir et marron ou rose métallisé, 230 euros).

« Je puise mes inspirations dans tout ce qui m’entoure ainsi que dans toute forme et expression d’arts. Je crée ainsi des modèles intemporels tout en apportant, toujours, des touches et détails d’originalité. J’imagine des chaussures artisanales au design moderne, portable au quotidien ou pour des occasions particulières ».

D’origine portugaise de par sa mère, elle se tourne naturellement vers ce pays pour la fabrication des produits et ainsi l’impliquer dans ce projet et le partager avec elle. Ses souliers sont fabriqués artisanalement, dans des usines traditionnelles près de Porto, région reconnue pour son savoir-faire et son excellence. Les matières proviennent, quant à elles, d’Italie et d’Espagne.

« Cette aventure représente mes origines, mes émotions, ma quête d’offrir de beaux produits. Elle est le fruit de belles rencontres et de collaborations de confiance », s’enthousiasme Meghan Crosa. Et on peut dire que le public adhère totalement à ses valeurs, puisque la campagne de financement participatif lancée par la jeune femme a été un véritable succès. Afin de commercialiser sa première collection, la nouvelle marque biarrote a réuni plus de 14.800 euros, doublant ainsi largement son objectif initial de 6.000 euros.

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