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L’autoroute électrique contesté à Seignosse, Hossegor et Capbreton

Le 12 Fév. 2021

L’inédite interconnexion sous-marine Inelfe devra faire un passage de 18 km dans les terres pour éviter le gouf. Le tracé présenté par RTE est refusé par les maires des trois communes…

Ensemble, ils demandent à l’opérateur de remettre à l’étude le projet en évitant les zones urbaines. Ils souhaitent aussi une autre phase de concertation sur la base de nouvelles propositions.


Inelfe, pour Interconnexion électrique France-Espagne, c’est le nom d’une société mixte entre REE (Réseau Electrique d’Espagne) et RTE (Réseau Transport d’Electricité) qui s’attaque aux Golfes de Biscaye et de Gascogne.

Cette première interconnexion, principalement sous-marine, de Gatika (Espagne, proche de Bilbao) à Cubnezais (France, au nord de Bordeaux). Elle doit faire passer la capacité d’échange entre les deux pays de 2.800 à 5.000 MW.

En septembre, une méga plateforme offshore avait été installée pour étudier les possibilités de contournement du canyon. A 700 mètres des plages du Sud des Landes avec ses 56 mètres de longueur sur 40 mètres de largeur sur pilotis, personne ne pouvait l’ignorer. A terre, des relevés géophysiques ont été menés sur la plage, la dune, le parking des Bourdaines, à Seignosse et dans le domaine de Fierbois, à Capbreton.


Le tracé terrestre dévoilé par RTE devait franchir la dune au niveau de la plage des Casernes à Seignosse, puis longer le littoral à l’Est des zones urbanisées jusqu’à la plage des Océanides, en passant par le golf d’Hossegor.

Mais les maires de Capbreton et de Soorts-Hossegor, Patrick Laclédère, Christophe Vignaud, ont fait savoir qu’ils s’opposaient à ce tracé en milieu urbain. À Seignosse, le tracé privilégié par l’opérateur RTE ne traverse aucune zone urbaine et semble correspondre au fuseau de moindre impact recherché. Pour autant, le maire, Pierre Pecastaings, affirme sa solidarité.

Informations sur www.inelfe.eu/fr

 


Un enjeu majeur pour la France et l’Espagne…

Ce projet d’interconnexion électrique permettra donc de doubler les échanges d’électricité entre les deux pays. A terme, ce sont près de 5 millions de foyers qui pourront être alimentés via les lignes transfrontalières. Face au défi de la transition énergétique, l’objectif est simple : profiter de la complémentarité des réseaux électriques français et espagnols pour offrir à tous une électricité plus sûre, abordable et durable.

Longue d’environ 400 km au total, l’interconnexion électrique entre la France et l’Espagne « Golfe de Gascogne » sera enfouie dans le sol ou au fond de l’océan, afin de relier le poste électrique de Cubnezais (près de Bordeaux) et celui de Gatika (près de Bilbao).

Lancé en octobre 2017, le projet « Golfe de Gascogne » a déjà fait l’objet d’une large concertation qui a permis au ministère de la Transition écologique et solidaire de valider, en mai 2018, le fuseau de moindre impact pour le passage de cette liaison.


Le tracé retenu présentait un défi technologique majeur identifié dès les premières études : le franchissement en mer du Gouf (ou canyon) de Capbreton. Dans le cadre des études préalables, des études géologiques des fonds sous-marins avaient mis en évidence une instabilité imprévisible du sol, en bordure du canyon remettant en cause cette solution technique.

Informations sur le projet, cliquez ici

 


 

4 commentaires au sujet de cet article

    1. Nous avons présenté ce projet franco-espagnol qui dépasse largement les problématiques locales.
      Et nous avons relayé le refus des 3 maires des communes concernées par le tracé proposé.
      Non, ce n’est pas un publi-reportage de Seignosse, Hossegor et Capbreton…

  1. Non les habitants n’étaient pas informés du passage d’un enfouissement de ligne très haute tension de 400000v juste sous leur nez, collé à leur habitation pour le reste de leur existence. Il faut respecter l’humain également donc le tracé doit éviter les zones habitées. On dirait que c’est RTE qui a écrit cet article…..

    1. Nous avons présenté ce projet franco-espagnol qui dépasse largement les problématiques locales.
      Et nous avons relayé le refus des 3 maires des communes concernées par le tracé proposé.
      Non, ce n’est pas un publi-reportage de Seignosse, Hossegor et Capbreton…

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