À partir du printemps 2022, le futur complexe de loisirs du bâtiment 113 de l’Arsenal va mettre nos nerfs à rude épreuve, mais version fun. Et après avoir été privés de toutes folies pendant des mois, on sent déjà que ça va faire du bien !
Dans ce lieu de 1.700 m², Joris Ducastaing, architecte du projet, va proposer une attraction forte, qui permettra en plus de dynamiser le centre-ville tarbais. La vedette en sera le simulateur de chute libre Air Fly, soufflant de l’air à 300 km/h. Plus besoin d’aller courir à Lézignan-Corbières ou Bayonne pour titiller notre adrénaline et expérimenter le grand saut dans le vide !
« L’histoire de Tarbes gravite autour de celle du parachutisme et de l’aéronautique en général ; j’ai trouvé pertinent d’intégrer ce simulateur dans le projet. Il sera accessible au public, qui pourra venir de loin et en profitera pour découvrir ensuite la ville. Il servira également aux professionnels civils et militaires, qui pourront s’entraîner au vol libre plus facilement », explique l’architecte avec enthousiasme.
Pour rester plus longtemps dans les airs, on poursuivra avec le parcours accrobranche et tyrolienne. Les inconditionnels du plancher des vaches préfèreront sans doute se prendre pour Jérémy Iglesias – Champion du Monde KZ – sur la piste de karting électrique indoor. Puis, pour terminer plus calment, direction le bar avec terrasse extérieure. Histoire de remettre un peu d’ordre dans nos organes…
En plus d’être ludique, l’architecture industrielle du 19e siècle des lieux sera valorisée, avec encadrements de briques, grande verrière pour accueillir les visiteurs, et mise en valeur de la superbe charpente Eiffel. Un choix qui a séduit immédiatement le conseil municipal et son maire Gérard Trémège, au point que le projet a été adopté à l’unanimité le 25 janvier dernier. Joris Ducastaing tient d’ailleurs à les remercier vivement pour leur confiance accordée.
« Ce projet s’inscrit dans l’esprit de ce que nous avons voulu faire sur le site de l’Arsenal, un lieu de rencontres festives et ludiques. Il y a dix ans, lorsque nous l’avons acquis, ces 30 hectares n’étaient que friches industrielles ; aujourd’hui, plus de 1 200 personnes y travaillent. Nombre de postulants souhaitaient acquérir ce magnifique bâtiment, mais Monsieur Ducastaing a été parmi les premiers à porter un projet d’aménagement qui vient parachever l’image du site, à travers une offre originale qui sera une valeur ajoutée incontestable à celle déjà présente, en alliant modernité et respect de l’architecture » conclut le maire de Tarbes.
