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Les santons de Lavardens en mode « click & collect »

Le 11 Déc. 2020

Depuis le Gers, plus de 20.000 pièces, issues de divers santonniers, sont proposées à la vente en ligne, faute de pouvoir être achetées sur place…

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Ils animent depuis vingt-deux ans les douze salles du superbe château de Lavardens, surplombant les vallons gersois. Ils, ce sont les santons, ces figurines en terre cuite représentant des scènes de nativité et de la vie quotidienne, à travers les hommes, les femmes, les enfants, les animaux…


Mais cette année, l’exposition-vente « L’Art du santon » qui devait accueillir les visiteurs jusqu’au 3 janvier 20211, a elle aussi été victime des dommages collatéraux de la crise sanitaire. Dix jours seulement après son ouverture, le deuxième confinement était décrété, laissant seules les vingt mille miniatures, soigneusement étiquetées et mise en scène, dans la pénombre.

Il fallait vite réagir. À l’image des multiples alternatives de vente en ligne qui se développent dans plusieurs secteurs également impactés, les responsables n’hésitent pas à sauter le pas.

Salariés et bénévoles se relaient pour prendre des photos de toutes les pièces avant de les mettre sur Internet, accompagnées de fiches individuelles, et ouvrir une boutique en ligne dédiée à ces santons, aux côtés des œuvres du dessinateur humoristique Perry Taylor.


On les y retrouve classés par taille, par thème et par santonnier, qui sont cette année dix-sept venus de Marseille, Aubagne, Aix-en-Provence, Avignon, Bagnols-sur-Cèze… Et le choix est vaste : personnages célèbres (dont Bécassine !) ou anonymes, professionnels (avocat, apiculteur, docteur, pâtissier, pêcheur…), animaux, éléments de décor, et bien sûr tout pour réussir une crèche dans la tradition provençale.

Une fois le choix confirmé, il suffit de valider la commande, et choisir une heure de retrait pour aller récupérer les achats au château comme convenu. En attendant d’avoir la possibilité de les découvrir in situ, dès que la situation le permettra.

Informations sur le site internet, cliquez ici

 

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