Depuis les résultats des élections européennes, dimanche soir, les responsables politiques n’ont qu’un mot à la bouche : « séisme ». Qualificatif « pas approprié » pour un événement qui était largement annoncé depuis des mois et des mois, sondages après sondages.
Tous les ingrédients de la victoire du Front national se sont accumulés ouvertement et inéluctablement. Les partis dits de gouvernement et l’exécutif ne peuvent guère plaider la surprise qui caractérise un séisme. Le problème est qu’ils n’ont pas su ni voulu regarder l’évidence.
Dès lors, il ne faut pas s’étonner de l’absence de réaction collective. Les Français semblent hélas désabusés face à l’incapacité des mouvements politiques « modérés » de réagir et de se renouveler pour être à la hauteur d’un monde qui évolue à une vitesse vertigineuse. Toutes les enquêtes le montrent depuis longtemps, nous vivons une véritable crise de confiance entre les Français et la classe politique.
La conséquence la plus grave du scrutin de dimanche serait que cette crise de confiance paralyse davantage encore le pays au point d’empêcher toute véritable réforme. La révolution de la classe politique française est devenue urgente.
François Loustalan
L’Europe a souvent bon dos. Elle est accusée à toute occasion. Les politiques n’expliquent pas assez…
Oui, on est exaspéré par les politiques. Oui, ils doivent changer comme on le fait tous dans nos métiers. Il y a le feu
Il faudrait une nouvelle génération de politiques, femmes et hommes = pour sortir de la langue de bois et pour mettre en place les changements qui s’imposent
Béatrice a raison, il faut passer à une autre génération. Des jeunes qui ne seront pas “formatés” par des années au pouvoir (local ou national)… un peu de fraîcheur quoi !
Il faut faire confiance à de nouvelles générations, à des jeunes. L’expérience c’est bien, mais aujourd’hui on est vite dépassé par les changements très rapides qui secouent le monde : les technologies mais aussi les modes de vie, les comportements…