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Conseil départemental d’analyse et de vigilance covid-19

Le 30 Nov. 2020

Cette instance, présidée par Philippe Martin veut susciter une réflexion collective des principaux acteurs du Gers à l’aune de cette 3e vague de la pandémie…

Ce Conseil siège, chaque mercredi, pendant toute la durée du confinement. Il a vocation à conseiller la collectivité départementale pour la mise en œuvre de ses décisions, en fonction de l’évolution de la situation.


La 3e session, le 25 novembre, a été l’occasion pour Laura Guérin (collège des citoyens) d’intervenir dans le cadre de la Journée de lutte internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

« Je me devais d’être la porte-parole des femmes victimes de violences conjugales. Je me devais de rappeler à chacune des personnes présentes ici, en présentiel ou distanciel, à chaque citoyen que, si la crise sanitaire nous a frappés de plein fouet il y a un an, les femmes sont, elles, battues depuis toujours, dans l’indifférence générale comme si leurs vies avaient si peu de valeur ».


« Il aura fallu 2020, une crise sanitaire entraînant un confinement général pour qu’une prise de conscience nationale puisse se créer. Alors je vais demander à chacun d’entre vous, de ne pas oublier ces paroles, de ne jamais oublier ces femmes et leurs souffrances, même quand la vie aura repris son cours. Car quand la crise sanitaire sera derrière nous, les bourreaux seront toujours devant ces femmes et elles seront toujours confinées dans la violence et l’emprise. Nous avons les moyens d’agir et d’éradiquer ces violences, mais, pour cela, les institutions doivent entendre ces femmes, directement, et comprendre qu’en pratique, la théorie n’est que trop peu appliquée. Nous devons faire preuve de plus de communication et de plus d’attention sur le sujet et ne jamais oublier que ces femmes ne sont pas des statistiques ou des numéros de dossiers, mais des êtres humains. Nous avons les moyens d’éradiquer ces violences, mais, pour cela nous, devons tous comprendre que chacun d’entre nous a sa part de responsabilité dans la progression de ce terrible fléau. »


L’invité du jour, Xavier Brunetière, préfet du Gers, a fait le point sur l’épidémie au 25 novembre.  Le virus circule toujours à un niveau élevé. Le département compte 2600 cas positifs depuis le début de l’épidémie. Le taux d’incidence actuel de 110 cas/100.000 est en baisse (270 la première semaine de novembre, seulement 15 fin août, il faut descendre en dessous de 50, ce qui semble accessible). On déplore malheureusement 18 décès.

Le cap hospitalier est passé mais avec un fait important de déprogrammations.  Le respect du confinement a permis cette baisse (circulation routière a diminuée de 30%). Les préconisations doivent perdurer. Le Gers continue sa campagne de dépistage-alerter-protéger avec l’aide de la plateforme de l’assurance maladie et l’appui de Gers Solidaire. Pour la suite des mesures après le discours du Président de la République il convient d’écouter jeudi l’intervention explicative du premier ministre.


Une idée concrétisée : Le dispositif itinérant de tests PCR

De son côté, Céline Salles a présenté l’initiative de dépistage « rural ». À l’initiative du Conseil départemental, le camping-car de Gers Solidaire était présent sur le secteur de Montaut-d’Astarac, ce jeudi 26 novembre. Des prélèvements de tests PCR ont été effectués par deux infirmières libérales de Miélan avec un soutien logistique de la réserve civique du département et de la part des maires des communes voisines.

Les agents du CIAS de Montaut-d’Astarac ont été testés, ce jeudi matin. Puis ce dispositif a permis de tester plus de 80 citoyens.


Une idée engagée : « c’est fait dans le Gers »

La plateforme « c’est fait dans le Gers », référençant les initiatives de plus de 200 producteurs gersois a été lancée. La volonté du Département du Gers est de mettre à disposition des Gersoises et des Gersois une plateforme digitale unique pour répondre aux nouveaux modes de consommation.


Philippe Martin a également souhaité apporter un soutien logistique aux producteurs en mettant à disposition de ces derniers un outil numérique. Des groupements de producteurs pourront remplir un formulaire d’inscription, et le service Agriculture et transitions écologiques du Département leur apportera un soutien logistique en collaboration avec le service Communication.


Article réalisé en collaboration avec le Journal du Gers – Jean-Pierre Espiau

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