Le coronavirus flambe sur Pau et l’agglomération
La progression de l’épidémie dans la capitale du Béarn inquiète. A la fois par la multiplication des personnes détectées positives au covid-19 (taux d’incidence à 518), par le nombre de clusters repérés (plus de 30) et par l’occupation des lits de réanimation à 70% alors que le pic n’est pas atteint. D’autant plus que les personnels de santé sont fortement touchés, avec 70 personnes positives.

Les volailles sont confinées sur le 40 et le 64
Parallèlement au reconfinement humain avec le covid-19, le virus influenza aviaire porté par les oiseaux migratoires oblige les éleveurs à isoler leurs volailles. Au total 46 département français sont en alerte, dont les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. Du coup, les exploitations de palmipèdes à foie gras se sont mises en ordre de bataille pour pouvoir endiguer toute contamination. Il faut dire qu’après deux épidémies successives qui ont fait des dégâts considérables, la profession a pris des mesures exceptionnelles pour éviter une nouvelle catastrophe. Les virus H5N8 puis H5N1 (2016), transportés par des oiseaux migrateurs, ont décimé les élevages du bassin de l’Adour. La Préfecture des Landes a adressé un message : « L’ensemble de la population doit éviter de fréquenter les zones où stationnent des oiseaux sauvages, y compris en leur absence, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés. Tout contact avec les oiseaux sauvages, morts ou vivants, est à proscrire. En cas de contact, un nettoyage approfondi et une désinfection des zones ou effets concernés doivent être appliqués. Toute découverte d’un cadavre d’animal doit être signalée aux autorités sanitaires ou à un vétérinaire ». Pour rappel, la production de foie gras génère plus de 100.000 emplois directs et indirects. 70% des 20.000 tonnes mises sur le marché chaque année proviennent du Grand Sud-Ouest. Quant à l’élevage de canard, il représente 8% de la production de volailles en France.

Intermarché lance un drive solidaire
L’enseigne a décidé de proposer aux commerces locaux, dès lundi, de mettre leurs produits en vente via sa place de marché numérique. A commencer par les libraires. « L’idée est de donner un coup de main aux commerçants en mettant à leur disposition nos outils digitaux. Le ‘‘click’’ se fait sur notre site, mais le ‘‘collect’’ est fait dans leur boutique », a précisé le président d’Intermarché et de Netto, Thierry Cotillard.

Réduction des vols au départ de Pau
Comme pour les autres aéroports, le reconfinement entraîne une nouvelle baisse du nombre de voyageurs. Depuis le 30 octobre, Air France a réduit les liaisons vers Orly, Charles-de-Gaulle et Lyon. En ce début de semaine, il n’y avait plus qu’un seul vol par jour vers ces trois destinations. Twin Jet a suspendu ses vols vers Marseille jusqu’au 18 janvier. Quant à Air Arabia, elle a interrompu la liaison avec Marrakech pour cette saison hivernale. Informations sur le site de l’aéroport, cliquez ici

La SNCF supprime jusqu’à 70% des TGV
A partir de ce mercredi, le nombre de trains inOui et Ouigo va être très fortement réduit, faute de passagers. La SNCF annonce qu’elle adaptera les fréquences en fonction de la situation dans les prochains jours. Renseignez-vous avant de partir, cliquez ici

Alstom va réaliser la 3e ligne de métro de Toulouse
Déjà constructeur du tram de le Ville Rose, le groupe français a été retenu pour la future liaison (pour 2025), entre Colomiers, Toulouse Matabiau et Labège. Il s’agira d’un métro sans conducteur, plus grand et plus rapide, le Metropolis. Il roulera sur voies ferrées à une vitesse commerciale (arrêts compris) supérieure à 41 km/h (contre 35 km/h aujourd’hui), à une fréquence de 3 minutes 25 à la mise en service, pouvant descendre jusqu’à 1 minute 25. Les rames bénéficieront d’un système de récupération d’énergie de freinage tandis que 95% du matériel roulant sera recyclable et l’émission de particules fines réduite. Une bonne nouvelle pour le site d’Alstom à Tarbes. Informations sur le site internet, cliquez ici

Depuis Bidart, l’Estia compte étendre son rayonnement
L’Ecole supérieure des technologies industrielles avancées vient de s’ouvrir à de nouveaux actionnaires pour booster son développement et viser une ouverture vers l’Eurorégion qui regroupe la Nouvelle-Aquitaine, l’Euskadi et la Navarre. Fondée il y a 20 ans, par la CCI Bayonne Pays Basque, elle est le premier établissement de formation d’ingénieurs avec un statut d’Etablissement d’enseignement supérieur consulaire (EESC). Il a réussi à réaliser une augmentation de capital de 1,25 million d’euros. Informations sur le site internet, cliquez ici

Une station de gaz naturel à Saint-Vincent-de-Tyrosse
Elle est installée à proximité de la Régie des transports landais pour faciliter l’utilisation du Bio GNV (Gaz naturel pour véhicules). C’est la 4e station de ce type dans le département. Elle est dotée de 12 pistes à charge lente pour les bus et de 2 à charge rapide, pour les particuliers. L’enjeu est de favoriser une forte augmentation du parc de véhicules utilisant le biogaz.

Indar Développement au soutien de l’économie de Basse-Navarre
L’association a traité 277 dossiers en 2019, accompagné 93 porteurs de projets et la création de 38 créations entreprises porteuse de 56 emplois. Elle rayonne sur les 70 communes de Garazi-Baigorry, d’Amikuze, d’Iholdy et d’Oztibarre. Indar Développement multiplie les initiatives sur ces territoires au niveau de la formation ou encore de la mise en place de pépinières. Informations sur le site internet, cliquez ici

Le Téléthon privé de ses milliers d’animations
En raison de l’épidémie, le 34e Téléthon, les 4 et 5 décembre, se limitera à sa retransmission sur les chaînes de France Télévisions et à des défis sur internet, sans les 20.000 manifestations bénévoles qui symbolisent cet événement populaire annuel, ont annoncé le groupe de télévision public et l’association AFM-Téléthon, lors d’une conférence de presse en ligne.

La Coupe du monde de canoë-kayak à huis clos
A Pau, l’étape paloise de cette compétition rassemble 100 compétiteurs de 23 nations. Cependant, plusieurs pays majeurs dans ces disciplines sont absents et avec eux quelques champions du top 10. Parmi les Français, Marie-Zélia Lafont, Boris Neveu et Marjorie Delassus sont au rendez-vous après leur brillante qualification pour les prochains Jeux Olympiques.

Les Grands Prix de Pau annulés pour la 2e fois
L’association organisatrice des épreuves n’a pas réussi à être intégrée dans le calendrier international pour les principales courses visées, comme le GT4. Du coup, l’Asac a été, pour la deuxième fois consécutive, obligée de jeter l’éponge pour le Grand Prix moderne comme pour l’historique. Cette nouvelle annulation menace l’avenir de cet événement qui fait partie du patrimoine de la ville, de la région et même de ma France. C’est en effet, le 5 avril 1899 que l’Automobile-Club Basco-Béarnais a organisé la première course internationale – dite en circuit – de Pau à Bayonne et retour. La première course automobile de l’histoire à porter le nom de Grand Prix, s’est déroulée à Pau, le 17 février 1901. L’appellation était empruntée aux courses de chevaux. L’ACBB a, ensuite, réussi à proposer une épreuve de niveau mondial : en 1930, le Grand Prix de l’ACF (auto) et de l’UMF (moto) a réuni les meilleurs pilotes de la planète, sur un circuit installé entre Pau et Morlaàs. Après avoir surmonté de nombreuses difficultés économiques liées à cette épreuve, l’association a rebondi le 19 février 1933, avec le premier Grand Prix dans la cité (sur le tracé actuel)… sous la neige !