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Abeilles cherchent verger des délices

Le 16 Oct. 2020

À Boulaur dans le Gers, Leïla Brisset et Sébastien Pellizon veulent offrir des bouquets de fleurs à leurs abeilles. Vous pouvez participer à cette oasis de biodiversité…

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Leïla a 36 ans. Elle est apiculture, touche à tout, passionnée de faune et de flore. Sébastien en a 39, il est concepteur industriel, bricoleur, mordu de culture, de musique et de bonne humeur. À eux deux, ils cumulent les voyages, les expériences au cœur de la nature et de la vie associative.


En 2016, ils posent leurs valises à Boulaur, dans une ancienne ferme gersoise, qui, au fil des rénovations, va devenir une véritable oasis de biodiversité. Sur les trois hectares de terrain un peu dénués de végétation, ils plantent des haies champêtres, des arbres mellifères, et ajoutent aux cerisiers déjà en place pruniers, poiriers, pommiers, plaqueminiers, tous de variétés locales, qu’ils prennent soin de greffer eux-mêmes. A leurs côtés, Arbre et Paysage 32, l’ADEAR 32, et le Conservatoire Végétal d’Aquitaine.

Leïla installe ses protégées dans ce cocon idyllique, passé en bio en 2017. Aujourd’hui, elle possède 170 ruches, et propose 6 à 8 variétés de miels, en plus de produits transformés, que l’on peut se procurer sur les marchés de producteurs et les épiceries bios sous la marque “Hors cadre”.


Mais l’apicultrice se rend pourtant très vite compte qu’en plus des aléas climatiques et de la présence des pesticides, les ressources alimentaires peuvent faire défaut, et être fatales à une saison de production. Elle est donc contrainte de déplacer ses ruches en fonction des floraisons des départements limitrophes.

L’idée alors d’installer un verger agroforestier, en s’inspirant des travaux menés par Stéphan Sobkowiak des Fermes Miracle et des haies fruitières d’Evelyne Leterme, du Conservatoire Végétal Régional d’Aquitaine, suit son bonhomme de chemin.


Il s’agira d’un verger d’Eden pour ses abeilles, qui assurera un maximum de biodiversité grâce à un projet de 250 mètres de haies champêtres, 67 arbres fruitiers rustiques et goûteux ainsi que d’autres, comme la vigne servant de lianes entre les arbres, et 32 fixateurs d’azote mellifères.

Une campagne de financement participatif (cliquez ici) a été lancée, auprès de toutes « les petites abeilles qui se reconnaîtront dans leur projet et voudront le soutenir ». Il reste encore 15 jours pour les aider, et avoir le bonheur de participer au doux bourdonnement de leurs protégées.

Informations sur le site internet, cliquez ici

 


Article réalisé en collaboration avec le Journal du Gers et Marielle Fourcade

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