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Ça sent bon le week-end - C’est à Pimbo et c’est pas le bout du monde

Le 24 Juil. 2020

PresseLib’ vous propose régulièrement une sélection de bons plans mis en valeur sur le blog « Le Voyage aux Pyrénées ». On découvre…

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Le Voyage aux Pyrénées a soumis sa sortie baignade à Pimbo au crash test de trois ados, Adrien, Émilien et Soheïl.


On pouvait s’attendre à un essaim de critiques ou au contraire à ce qu’ils re-signent. Soulagement, c’est la deuxième option qui l’a emporté.

Et pourtant ce n’était pas gagné d’avance. Car si c’est le bout de monde, si c’est paumé, alors c’est à Pimbo ou plutôt à « Pimbousse ». Bien malgré lui, le petit village des Landes est à l’origine d’une expression gasconne, légèrement péjorative, mais toujours répandue. Elle sert à désigner une destination éloignée et assez vague. On peut toujours entendre « untel est parti à Pimbousse ». Et bien à Pimbo nous y sommes allés.

Le Voyage aux Pyrénées aime bien se faufiler entre les balises. Alors dénicher de belles tables de pique-nique et de bons coins de baignades en rivière, on adore.


Spot N°1 – La grotte de la fée

Au menu de notre journée, un cours d’eau, le Gabas, pour deux coins de baignade. Le premier on y accède en entrant « chemin de Marlat à Lacajunte » dans son GPS. Le chemin descend vers les derniers champs qui bordent la rivière.

Une ferme marque la fin du chemin. On prend alors deux précautions. Se garer sans entraver le passage d’un tracteur. Circuler le long du champ sans abîmer les cultures.


Pour trouver le spot de baignade, il suffit de marcher moins de 10 minutes au bord du champ de maïs que l’on garde toujours sur sa gauche. Au chêne, le spot est en face de vous de l’autre côté du champ. En faisant le tour, le parcours prend la forme d’un point d’interrogation.

En s’approchant de la berge, on aperçoit un enrochement. C’est la grotte de la Hada (en patois) ou grotte de la fée. Les anciens y accédaient par une échelle. Elle a servi de cadre à quelques cérémonies votives dans le passé. Elle est située sur la commune de Pimbo.


La plus ancienne bastide des Landes…

Pimbo constitue une étape importante du pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle. Le village est surtout la plus ancienne bastide des Landes, fondée en 1268.

Petit rappel sur ce que furent les bastides. Au 13ème et au 14ème siècles, dans le sud ouest de la France, les bastides définissent une nouvelle organisation urbaine et politique. Son but ? Attirer de nouveaux habitants, stimuler les échanges et l’essor économique. Pour ce faire, on propose des bois et des terres aux nouveaux habitants ainsi qu’une protection militaire (le château) et religieuse (la collégiale). En contrepartie, les nouveaux venus versent une sorte de rente annuelle.

La plupart de ces villes nouvelles adoptent un plan orthogonal. C’est le cas de Geaune à 10 kilomètres de là. Mais à Pimbo, la géographie locale ne s’y prête guère. Le village se trouve sur une ligne de crête. Par temps clair, une magnifique vue s’offre sur la chaîne des Pyrénées.


Portail roman…

C’est le modèle de la bastide-rue, qui a prévalu ici. Une rue unique, reliant la collégiale au château aujourd’hui détruit. En 1569, les protestants détruisent la bastide, ses portes ainsi que le château. Ils brûlent en partie la collégiale, relevée par la suite avec l’aide d’Henri IV.

Aujourd’hui, la collégiale Saint Barthélemy en impose avec son mur clocher fortifié qui lui sert de façade. Le portail roman comprend plusieurs arcs en plein-cintre décorés d’ornements géométriques, de feuilles ou de moulures que le temps a sévèrement abrasés depuis le 12ème siècle.


Spot N°2…

Le deuxième coin de baignade dans le Gabas que je vous propose d’explorer se trouve à 4,5 km de Pimbo. Direction le village de Puyol-Cazalet. Après la marie du village, en prenant la direction d’Urgons sur la D371, il faut prendre le premier chemin qui descend sur la gauche. Puis avant d’atteindre le plat, prendre à droite un chemin de terre qui mène au Gabas. Le spot de baignade se trouve à l’endroit de la digue.

Comme toujours au bord de l’eau, on surveille toujours les petits. C’est votre responsabilité. Comme toujours aussi, on ne laisse rien traîner en repartant, voire si on peut, on ramène ce que des indélicats auraient pu abandonner. Pour boire un coup après la baignade il faudra se rendre à Geaune. Le Chai Augustins, un très joli bar resto sous les arceaux de la place principale.

À vous de jouer.


Découvrez les bonnes adresses du bassin de l’Adour sélectionnées par Jean-Louis Bordenave et publiées sur le site levoyageauxpyrenees.com

Un commentaire au sujet de cet article

  1. Très sympa ce petit reportage et instructif. J’ai appris l’origine de l’expression “partir à pimbousse” que d’ailleurs je prononçais “pimpousse”. Il va falloir que je me corrige sérieusement. Merci à vous.

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