Christine Crampe-Ambrosini travaille dans les métiers de la formation et de l’accompagnement professionnel et du développement de carrière dans les Pyrénées-Atlantiques, les Landes, les Hautes-Pyrénées et le Gers.

Christine exerce ainsi une double activité : d’un côté, elle possède un cabinet de thérapie cognitivo-comportementale, dans lequel elle reçoit des personnes qui souhaitent faire un travail sur elles-mêmes, et de l’autre, elle organise des formations professionnelles (pour les PME et les grandes entreprises, publiques ou privés) sur la prévention des risques psycho-sociaux, la communication interpersonnelle et le travail collectif.

« Ces deux activités se complètent, car je travaille aussi bien avec les particuliers qu’avec les professionnels sur des thématiques de bien-être et de communication », explique-t-elle.

Durant la période du confinement, 85% de son activité a été à l’arrêt : « Je faisais quelques consultations par téléphone quand c’était possible, j’ai réalisé des formations en visioconférence et préparé la certification RNCQ QUALIOPI pour les organismes de formation. Le plus perturbant pour moi a été de devoir trouver de nouveaux moyens pour rester en lien avec les particuliers et les professionnels », confie la coach et formatrice, pour qui les relations humaines sont primordiales.

Christine Crampe-Ambrosini a découvert la démarche Les Entrepreneurs Solidaires à travers le témoignage d’un parrain. « Pendant le confinement, ne pas pouvoir parler directement avec d’autres personnes m’a perturbé, j’ai dû repenser mon activité et mettre en place de nouvelles manières de communiquer, ce qui n’est simple ».

« J’ai pu aider et être aidée »…

Elle s’est d’abord inscrite en tant que marraine, pour apporter son soutien aux chefs d’entreprise qui ont été ou sont toujours en difficulté et rencontrer des personnes qui ont des activités totalement différentes des siennes.

« Dans mon travail, aider les gens est mon quotidien. On ne peut pas être compétant pour tout le monde. Mais une présence, un regard neuf ou une simple écoute peuvent être très importants, surtout pour les entrepreneurs isolés », affirme Christine Crampe-Ambrosini.

Elle a été contactée par trois personnes différentes et les a accompagné comme elle l’a pu : « C’est une expérience très intéressante, car toutes les parties y gagnent : le fait d’échanger par téléphone ou par mail a permis aux filleuls de trouver des clés et réfléchir aux problèmes qu’ils rencontrent ».

Mais pour faire face à cette période inédite, Christine Crampe-Ambrosini a décidé de s’inscrire cette fois-ci à la démarche Les Entrepreneurs Solidaires en tant que filleule. « J’avais une idée de ce que je souhaitais mettre en place, mais je ne savais pas comment le faire connaître au public », souligne Christine. La coach-formatrice a contacté trois chefs d’entreprise issus de différents secteurs, afin d’avoir des conseils dans plusieurs domaines. « Grâce à ces Entrepreneurs Solidaires, j’ai pu aider et être aidée, c’est un réseau exceptionnel et très humain ».

« En tant que chef d’entreprise, on rencontre tous des difficultés. Il n’y a pas de honte à demander de l’aide à des personnes qui sont plus compétentes que nous », conclut Christine Crampe.

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